29/10/2010

Un autre scandale vient secouer le monde de l'emploi en Algérie:


Une enquête aurait été ordonné par le nouveau Wali de Ouargla à l'encontre des cadres de l'ALEM, suite à la grève de la faim de vingt chômeurs de la localité devant le siège de la wilaya.

Les représentants des grévistes, reçus par le chef de cabinet de la wilaya, se sont vus proposés des postes d'emploi qu'ils ont du refusé pour faire valoir leurs volontés de combattre les inégalités de recrutements qui règnent au siège de l'Agence Locale de l'Emploi (ALEM).

Un des repésentants des grévistes, justifie cette attitude par le fait que la grève de la faim qu'ils ont provoqué n'avait pas pour objectif de trouver un emploi mais pour dénoncer les attitudes déscrimionatoires pratiquées à l'encontre de la population locale et bien sûr de la "tchippa". 

Ainsi et selon l'intervenant, de faux numéros d’affiliation sont octroyés à des gens qui travaillent sans s’inscrire à l’ALEM.
Il ajoute que des postes sont offerts par les multinationales aux responsables de l’ALEM en contrepartie de la signature des permis de travail à des expatriés.

Les postes fortement rémunérés proposés par les grosses boîtes étrangères  ainsi que ceux des grandes filiales de Sonatrach, sont dispatchés selon des critères qui échappent au contrôle des autorités locales.

Ainsi, des passe-droits pour les enfants des gens «haut placés» sont monnaies courantes. Pour eux, ajoute l'intervenant, leur quota est garanti. Viennent ensuite les catégories réservées aux responsables locaux, aux élus et à certains nantis qui paient des pots-de-vin pour faire passer leurs candidats.

A chaque mouvement de revendication, l’ALEM sort des rapports comportant des numéros de cartes de main-d’œuvre, celles des chômeurs locaux, pour prouver aux politiques que ces même chômeurs refusent de travailler alors que sur le terrain, les demandeurs d'emploi sont orientés vers des entreprises où tout est fait pour leurs refuser le travail. L'intervenant ira jusqu'à dénoncer l'existance de réseaux de sous-traitance de la main d'oeuvre proposant des postes d'emploi à 15 000 DA de salaire quand l’employeur en offre dix fois plus.

A cet effet, le Wali aurait ordonné l'ouverture d'une enquête administrative.
wait and see.

Rappelons que la wilaya de Ouargla, compterait quelque 10.000 chômeurs alors que, 40.000 postes d'emploi sont proposés chaque année.

D'un point de vue législatif, il faut savoir que la loi sur le travail en Algérie, oblige les entreprises qu'elles soient nationales, internationales, privées ou Etatiques, de passer par les services de l'ANEM au niveau locale pour procéder à toute opération de recrutement.
De même tout demandeur d'emploi est assujetti, depuis la promulgation de la fameuse loi, de passer par ladite agence ou par des agences privées de recrutements agrées par le Ministère du Travail, afin de postuler.
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