28/04/2012

Barbu... tu ne passera point!!!

Moi je suis en train de changer d'avis, les barbus commencent à manœuvrer et ça je ne peux pas laisser faire. 

En 1991, je n'ai pas voté parce que justement j'étais persuadé que les urnes étaient pipées (ce qui a été le cas entre le FLN et le FIS qui ont tout les deux manigancés chacun en ce qui le concerne un scénario diabolique) ce fut comme tt l'monde le sais le FIS qui avait gagné parce qu'il avait profité de l'abstention. Le FFS croyait que les "démocrates" allaient voter (à défaut pour lui) alors qu'ils se sont malheureusement abstenus.
Entre 1994 et 1996, j'ai fais la guerre anti-terroristes et j'ai vu ce que j'ai vu. Aujourd'hui non pas que j'ai peur de revivre ces années là, mais je sais que le pouvoir, s'il risque de perdre sa place rien ne lui coûte de profiter de la manne islamiste pour se repositionner et gagner le coeur des anti-barbus. Car le pouvoir est en fin de course et il n'est pas le seul à le savoir... Autant pour moi de barrer la route aux islamistes le reste n'est qu'une question de temps. Car le chateau de carte, même s'il a persisté 50ans, son modèle ne répond plus aux actualités et s'effondrera dans le pacifisme. 

Il y a 21 ans j'étais sur d'avoir raison de me venger... Aujourd'hui je pèse mes mots. 

C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, je pense à "voter utile". Ma décision je ne l'ai pas encore prise, non pas parce que je n'ai pas trouvé de parti au sens propre du terme, mais je pense choisir le plus vieux d'entre eux. Pourquoi ce choix? Parce que en tout état de cause, la prochaine APN, ne sera pas majoritaire, même si tout les Algériens votent. Cette piste est plausible car elle arrange un pouvoir éssouflé. L'APN équilibré, le rapport de force ne lui permettra pas de s'imposer ou d'imposer quoique ce soit... les ordonnances continueront. Mais dans le cas d'une forte abstention, les barbus lésés ne vont rien faire au pouvoir mais investiront la rue en reprenant leurs légitimités sur la population et là nous reverrons ces même scènes qu'en 91 ou l'on voyait des barbu jouer sur la moralité sur pratiquement n'importe qui et sur n'importe quoi. 

Et même si la psychose de l’ingérence étrangère plane elle est effective pour deux raisons: D'abord le printemps arabe qui n'a pas pris ici gêne le plan du grand moyen orient qui mettra à genoux tout les arabes musulmans. Le Qatar, pousse Abbas Madani à lui faire miroiter le grand retour au pays et la France rêve de devoir montrer du doigt ce cher pays qu'elle a laissé entre les mains de ceux et celles qui criaient à la liberté. Et c'est là que l'on est entrain de jouer avec l'existance même de notre nation. Car il faut savoir, pourquoi plusierus pays arabes ou non n'aiment pas l'Algérie: pour la simple raison est les Algériens sont les seuls Arabes, musulmans et Amazigh qui ont donné une leçon de patriotisme à une puissance coloniale depuis Salh Edine El Ayoubi ... Et ça c'est un acquis que voudraient effacer de l'histoire certains jaloux. Alors ne leurs donnons pas cette chance d'y accéder et réglons nos problèmes dans le calme et la paix... Je vous en conjure. 

mouqawal

“Le système est trop usé pour proposer du nouveau”


Mohand-Amokrane Cherifi, président du comité éthique du FFS, à la rencontre avec le FCE



Les blocages, a-t-il estimé, s’expliquent par “la crainte de l’État de perdre le contrôle politique, économique et social du pays.”
“L’Algérie s’est placée hors du combat économique qui s’est engagé à l’échelle planétaire. Elle s’est barricadée avec une stratégie défensive, au lieu de s’organiser pour entrer dans la bataille”, a constaté, mercredi soir, Mohand-Amokrane Cherifi, président du comité éthique du Front des forces socialistes (FFS) et conseiller économique de Hocine Aït Ahmed, président du même parti, lors d’une rencontre organisée par le Forum des chef d’entreprise (FCE) à l’hôtel El-Aurassi, en présence du premier secrétaire Ali Laskri. L’ancien ministre du Commerce estime que “le système tel qu’il a fonctionné est trop usé pour proposer du nouveau”, affirmant que le pétrole, s’il a permis à notre pays de fonctionner sans travailler, a figé les structures et les mentalités. “Il y a une tendance dans le pays à ne pas évoluer”, estime le conseiller économique du président du FFS, avertissant que “si on ne rompt pas avec l’immobilisme ambiant, on se retrouvera vite marginalisés et confinés dans l’artisanat et l’archaïsme sociétal, qui est source de violence que nous connaissons aujourd’hui.” Pour Mohand-Amokrane Cherifi, les armées d’aujourd’hui sont des entreprises.
En Algérie, elles sont malheureusement désarmées face à la mondialisation. “Il est urgent de les armer, de recruter et former de nouveaux bataillons d’entrepreneurs”, a suggéré le président du comité éthique du FFS, indiquant qu’un monde nouveau “est en train de naître, en train de se bâtir autour de nous.” Mohand-Amokrane Cherifi qualifie la bureaucratie “d’ennemie du développement.” Il a parlé de l’incapacité de l’État à utiliser les instruments de régulation. Mais plus fondamentalement, les blocages, a-t-il estimé, s’expliquent par “la crainte de l’État de perdre le contrôle politique, économique et social du pays.” “Il y a des cadres de valeur dans le pays, mais ils ont peur d’être poursuivis pénalement dans leurs actes de gestion en relation avec le secteur privé national ou étranger”, a-t-il relevé.
Par rapport aux autres partis, du moins ceux qui ont déjà défilé devant les membres du FCE, le Front des forces socialistes se dit plus pragmatique. Le parti prône une conception “de développement partant de la base”, mais pour ce faire, “il faut une volonté politique de libérer l’entreprise des contraintes administratives, fiscales et financières.” Dans ce cadre, le parti propose une “charte de l’entreprise.” Une charte qui fixe les droits  et qui impose à l’État “un certain nombre d’obligations auxquelles il doit se référer.” Cette charte, a précisé Mohand-Amokrane Cherifi, “sera promulguée par la loi de façon à ce que l’État soit un élément de soutien et non un élément de blocage de l’activité économique.” Le FFS plaide également pour la constitutionnalisation du dialogue économique et social.
Le plus vieux parti d’opposition ne fait pas de distinction entre l’entreprise publique, privée ou mixte. “On ne fait pas de l’idéologie, on est en train de faire de l’économie. L’État agira à travers la régulation”, a-t-il explicité. Pour autant Mohand-Amokrane Cherifi estime que l'État ne doit pas se retirer totalement de la sphère  économique et doit rester présent dans certains secteurs stratégiques qu'il doit, au préalable, définir.
L’ancien ministre du Commerce, actuellement coordinateur de l’Alliance mondiale des villes contre la pauvreté dans le cadre du programme des Nations unies pour le développement (Pnud), préfère parler “de pacte de développement durable” que “de pacte de croissance.” Il suggère l’approche territoriale du développement. Pour lui, le territoire serait la “brique de base” du développement durable. Le FFS a reçu favorablement les 50 propositions mises sur la table du débat économique par le FCE. “Qui ne serait pas d’accord avec vous ?” a répondu le conseiller économique du président du FFS. Cependant, a-t-il remarqué, “il faut des évaluations chiffrées et les mesures concernant l’investissement doivent êtres déclinées selon un plan de développement.” Au-delà de l’urgence, Mohand-Amokrane Cherifi parle de l’impératif de ces mesures pour sortir de la dépendance des hydrocarbures et construire une économie réellement diversifiée. “Parce que le feu est dans la maison”, a-t-il constaté. “Si des mesures ne sont pas prises dès cette année, nous risquerons de connaître une situation grave, qui ne touche pas seulement l’économique mais aussi la souveraineté nationale. Nous n’avons pas de rempart, de front pour contenir les intérêts étrangers. Le pays est un ventre mou”, a-t-il ajouté.
Mais pour Mohand-Amokrane Cherifi, la priorité, aujourd’hui du FFS, est d’abord d’éveiller la conscience politique de la population et sa participation aux élections législatives, va dans ce sens. Sur l’amnistie fiscale, la réponse a été quelque peu évasive. “C’est une des incitations à négocier au cas par cas”, a-t-il indiqué. Brahim Benabdessalem précise que “les membres du Forum des chefs d’entreprise sont des contribuables citoyens.” Les membres du FCE publient leurs comptes annuels au BOAL. C’est même une condition pour adhérer à cette organisation patronale.
En tout état de cause, le FFS revendique un audit national de l’économie. M. Cherifi a été très critique sur la diplomatie algérienne. “Nos délégations dans les forums internationaux sont larguées”, a-t-il affirmé, ajoutant que “la libre circulation des Algériens est une question de dignité et de fierté nationale.”
Par : Meziane Rabhi Qotidien Liberté du 20 & 21 Avril 2012

23/04/2012

BATATA quand tu nous tiens!!!

Les principes d'un politicien Algérien


Le SCOOP
Ecoutez et regardez
  1. comment ABBOU DJOR'A justifie la fonction de ministre appuyé avec un hdith??? (à 0 mn 38 sec)
  2. Abbou DJOR'A justifie à (1:17) la triche de son fils au bac à Tébessa  par 'la contribution d'un jeune à vouloir aider un autre jeune" .
  3. Et comment il a oublié de préciser que son fils n'avait pas en réalité besoin de cet examen pour réussir dans la vie.
EEEHHHH ya CHKOUPPI

Législatives du 10 mai 2012: Message aux partis politiques


Ces temps-ci l'on assiste à un véritable programme d'incitation à l'acte de vote. Ainsi, la totalité des partis politiques engagés dans la course aux législatives du 10 Mai 2012 en Algérie, ne ratent aucune occasion a appeler les électeurs a aller voter ce 10 Mai.

En revanche, il apparaît pour tout citoyen averti que hormis cette invitation, les partis ne semblent pas être embarrassés à étaler leurs programmes tentant ainsi de répondre aux attentes ou alors proposer les grandes lignes qui impliquent en réalité des réformes superficielles quand ce n'est pas le candidat qui conclue par cette phrase assassine qui consiste à dire aux électeurs: 

"laissez nous passer et une fois à l'APN nous dévoileront en détail notre programme"... 

Le citoyen Votera ou pas cela ne dépendra que de vous, Mesdames et Messieurs les futurs élus.

19/04/2012

Jean Marie Le Pen : « C’est la mode musulmane d’être poilu de la gueule, comme le FLN »



Jean Marie Le Pen a attaqué le FLN algérien. Dans une interview filmée diffusée par LCP, le fondateur du Front National, se moque des électeurs de gauche : « Le Bobo se porte plutôt à gauche et il est poilu de la gueule d’habitude »



. Avant de poursuivre, en ironisant sur les musulmans : « C’est la mode musulmane ça, d’être poilu de la gueule, comme ça, ça vous fait prendre pour un FLN » . Enfin, il lance une blague sur la campagne présidentielle de Sarkozy, qui le compare aux nazis, avant d’éclater d’un rire à gorge déployée : » Le bobo fait du vélo, comme NS (Nicolas Sarkozy, ndlr ). NS, National Socialiste, vous savez »
Précisons, que la fille de Jean Marie Le Pen, Marine, qui a succédé à son père à la tête du FN, est candidate aux présidentielles. Celle ci a été à l’origine de la polémique sur la viande hallal. L’immigration et l’islam sont des sujets récurrent dans sa campagne.

Rappelons enfin, que Jean Marie Le Pen a fait la guerre d’Algérie. Il a été plusieurs fois accusé de tortures.
algerie360.com

M. Ouyahia : Les problèmes socio-économiques de l’Algérie peuvent être résolus



Les problèmes socio-économiques de l’Algérie peuvent être résolus, a estimé jeudi à Souk Ahras le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, selon lequel l’indépendance de l’Algérie reste ”toujours ce phare qui nous éclaire pour affronter les défis”.
Au cours d’un meeting tenu à la salle Tahri-Miloud organisé dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives de mai 2012, Ahmed Ouyahia a appelé tous ceux qui ”ont connu la tyrannie coloniale et savent ce qu’est un +Khammès +, de transmettre cette vérité aux générations montantes”, estimant que les ”problèmes de chômage et de logement peuvent être résolus”.
Le secrétaire général du RND a également affirmé que sa formation politique ”se préoccupe avant toute chose de la sauvegarde de l’unité nationale, du peuple et du territoire”, ajoutant que ”l’unité des rangs à l’intérieur (du pays) constitue le plus important défi à l’heure actuelle”.
”N’avez-vous pas le sentiment que le colonialisme ancien tente de revenir sous d’autres habits, attiré par l’odeur des richesses naturelles ?”, s’est-il interrogé, avant de considérer que l’unité nationale doit être ”servie par
une politique sociale efficace” et ”des plans économiques créateurs de richesses”,
ainsi que par ”la prise en charge des problèmes de la jeunesse et la promotion
de la femme”.
M. Ouyahia s’est en outre prononcé ”pour la valorisation des entreprises créées par les jeunes” dont il s’est dit ”fier”, et pour ”la relance des entreprises du secteur public, en particulier celles activant dans le secteur du bâtiment”.
Le secrétaire général du RND a par ailleurs rejeté les revendications ”d’éloigner tous ceux qui ont exercé des responsabilités sous prétexte qu’ils seraient responsables des échecs”.
Il a fait état, dans ce contexte, d’un bilan de sa formation politique qui a ”participé à la réconciliation nationale et au remboursement de la dette extérieure”, ce qui a permis à Algérie, selon lui, de ”renforcer sa souveraineté”.
Evoquant les réalisations accomplies dans la wilaya de Souk Ahras, le SG du RND a fait état de la réception de 16.000 logements, du raccordement de 25.000 foyers au réseau gaz naturel, de la construction de 60 établissements scolaires, avant d’ajouter qu’au titre du programme quinquennal 2010-2014, cette wilaya a bénéficié de ”l’inscription de 30.000 logements, de trois hôpitaux, de trois barrages et d’autres projets importants”.

Des harragaS espagnols appréhendés à Oran....Qui l’eût cru ?



L’information est de taille et ne passe pas inaperçue puisqu’il s’agit de harragas… espagnols qui ont été récemment appréhendés par les gardes-côtes algériens de la façade maritime ouest.
La crise économique mondiale qui frappe de plein fouet l’Espagne et certains pays européens a donné des idées à un groupe de quatre jeunes espagnols de chercher du travail sur les terres africaines. Et quoi de plus naturel que de tenter la traversée de la mer à contresens par ces mêmes jeunes qui n’ont pas réussi à obtenir le visa algérien.
C’est sur une embarcation que les harragas espagnols ont été interceptés, alors qu’ils tentaient de fouler le sol algérien. Ces jeunes ont été attirés par les débouchés de travail compte tenu de la présence à Oran de nombreuses sociétés espagnoles. Notre source affirme que les jeunes Espagnols, qui avaient perdu leur travail dans leurs sociétés en faillite, avaient introduit une demande (infructueuse) de visa d’entrée en Algérie.
Ils caressaient l’espoir de dégoter du travail au sein des entreprises espagnoles installées en Algérie, particulièrement à Oran, ajoute-t-on de même source. Cette dernière précise que les jeunes Espagnols appréhendés seront renvoyés dans leur pays d’origine.

Par : REGUIEG-ISSAAD. K. Liberté 19/04/2012

Récompense romaine aux contrats algérois juteux!

Deux Algériens expulsés d’Italie, ligotés et bâillonnés avec du ruban adhésif…


L’expulsion musclée de deux Algériens, par la police italienne mardi dernier, n’a apparemment pas encore déclenché de réactions patriotiques, à la hauteur de l’affront, chez les autorités algériennes. Point de communiqué condamnant la méthode, point de commentaire officiel sur ce qui ressemble à une bavure de trop contre nos ressortissants à l’étranger. 
Contrairement à ce qui se passe sur place en Italie où, paradoxalement, le silence de la plupart des témoins de la conduite infamante de la polizia  n’a pas empêché de soulever un tollé dans la classe politique et dans l’opinion publique, dès que les faits ont été révélés par une photo sur Facebook. Un cliché montrant un de nos compatriotes ligoté comme une bête et la bouche recouverte d’un sparadrap, rappelant les scènes de films sur la mafia…
 
La victime serait donc moins indignée que le bourreau dans cette drôle de relation d’amitié qu’Alger entretient avec des capitales bien servies en marchés juteux sur notre territoire sans pour autant exprimer un semblant de reconnaissance ou de considération à l’endroit des Algériens. Il faudra que notre diplomatie réajuste l’application de la réciprocité, non pas en maltraitant les touristes ou hommes d’affaires italiens qui viendraient sur son sol, mais en manifestant une ferme réprobation quant au comportement humiliant des pouvoirs publics de l’administration Monti.
 
Face à ces dérives à répétition d’une société européenne de plus en plus déshumanisée et insensible à la souffrance des métèques, les chancelleries des pays dont les citoyens migrent en grand nombre vers ces terres de moins en moins hospitalières devraient observer une vigilance continue. Une alerte permanente consistant dans l’écoute, le soutien et le suivi au profit de leurs ressortissants. Des ambassades et des consulats de petits pays le font assidument et n’acceptent pas qu’on piétine le droit des membres de leurs communautés nationales.
 
Qu’en est‑il de l’Algérie ? Pourquoi faut‑il à chaque fois qu’un incident provoque un scandale relayé par la presse pour que nos diplomates s’y intéressent ? Des témoins établis dans divers pays étrangers racontent que la plupart des diplomates rechignent à prendre parti pour leurs compatriotes. Certains estimeraient – trahissant un désamour de soi inquiétant – que les Algériens ont tort a priori dès lors qu’ils se trouvent sur une  terre d’accueil.  D’autres fonctionnaires consulaires sont trop occupés à préserver leur business parallèle à leur job pour risquer de se froisser avec l’administration locale…
 
À l’heure où des diplomates algériens sont retenus en otages par des terroristes dans le Nord du Mali, payant ainsi la témérité d’une frange de notre diplomatie qui n’hésite pas à affronter le danger pour défendre les positions de l’Algérie, les agents consulaires qui ont la chance de se voir nommer dans des pays plus stables doivent impérativement défendre les intérêts et la dignité de tous les Algériens, comme leur fonction les y oblige. Sans quoi on peut imaginer qu’un jour, ce seront des diplomates qui seront maltraités dans ces pays où l’Algérien sera devenu un bouc émissaire livré à lui‑même.
tsa du 18/04/2012

15/04/2012

L’approche du vote utile... Le 10 mai Votez ici

Chebba3touna ma9rout!!!


De façon assez précoce les sociétés conscientes se rendent de l’obsolescence d’un système, et essayent d’en concevoir un autre afin d’en assurer un maximum de longévité, avec une migration sans dégât du vieux système vers le nouveau ... chez nous on s’en rend même pas compte, même après grincement, et font passer ceux qui les alertent d’alarmistes.
Quand un système tire à sa fin, il n’y a rien a faire, il faut mettre en place un nouveau sans refaire les mêmes erreurs,
Il ne faut pas qu’on s’attende a des résultats différents en injectant les mêmes ingrédients, avec du sel on ne peut obtenir du sucré.
A défaut d’incitation a la réflexion, si ce n’est une dissuasion, nos gouvernants préfèrent importer des modèles de système,... Du copier /coller,
On ne prenant même pas en compte ni la réalité de l’existant ni même de l’absence de la législation nécessaire, ce qui provoque un rejet comme une greffe d’organe.
Quand la chaussure nous fait mal, ce n’est pas le pied qu’il faut changer.
La culture du colmatage s’est ancrée en nous, et on veut faire peau neuve avec une peau morte.

12/04/2012

Scandale des faux diplômes

Faculté de Médecine d’Oran :


Fraude et falsification de diplômes du baccalauréat d’étudiants, issus de familles jouissant d’une certaine aura pour leur admission en médecine et pharmacie, sont au centre d’un scandale.

La corruption, les passe-droits, le trafic, la falsification… n’ont épargné aucun secteur. Ces derniers jours, la faculté de médecine d’Oran vit au rythme d’un scandale de faux diplômes de baccalauréat. En effet, le cas d’au moins quatre étudiants est révélé, dont certains ont falsifié le diplôme du baccalauréat et d’autres n’ont pas la moyenne requise pour faire médecine ou pharmacie. Le plus dramatique dans cette histoire, c’est que ces étudiants sont issus de familles jouissant d’une certaine aura.

On parle de la fille d’un avocat qui jouit d’une grande renommée au sein de sa profession, d’un médecin possédant un laboratoire d’analyses ayant pignon sur rue, et du fils d’un éminent professeur de médecine enseignant dans la même faculté. Plus grave encore, pour éviter que ce scandale n’en soulève d’autres, l’administration de la faculté de médecine a tout fait pour ne pas ébruiter cette histoire et a essayé de la traiter dans le cadre du conseil de discipline de l’institution. Par contre, d’autres ont tout fait pour la porter à la connaissance de l’opinion publique.

D’ailleurs, nos sources nous affirment que ce scandale n’est que le côté apparent de l’iceberg et que des affaires similaires ont été relevées les années précédentes. Les responsables de ce trafic, des personnes au rang de professeur, sont montrés du doigt. Aussi, on nous indique qu’une commission d’enquête a été dépêchée d’Alger pour faire la lumière sur cette affaire. Cependant, eu égard aux noms des dignitaires de la ville et même du pays qui risquent d’être mis en cause, on estime que ce scandale va être étouffé et relégué aux oubliettes.

Certaines victimes de ces passe-droits, celles et ceux qui ont été privés de suivre des études de médecine et de pharmacie alors que leurs résultats scolaires le leur permettaient, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils sont décidés d’étaler la vérité sur la place publique au grand jour.

Source : El Watan

10/04/2012

FLN : un nouveau secrétaire général désigné avant la fin de la semaine

Quatre candidats devraient se disputer le poste


Fin de règne au FLN. Ce lundi matin, pendant que ses adversaires effectuaient leur démonstration de force dans le jardin du siège, Abdelaziz Belkhadem était enfermé, seul, dans son bureau fermé à clé. Comme assommé, il ne comprend pas l’accélération des événements. Il n’avait pas vu venir la fronde. 
La veille, il avait sollicité un déploiement policier devant le siège pour empêcher ses adversaires de tenir leur réunion. En vain. Le ministère de l’Intérieur et la DGSN ont dit non. L’homme fort du système Bouteflika est lâché par tout le monde. Ou presque. Car au sein du bureau politique, deux hommes le soutiennent encore : Kassa Aissi, porte‑parole du parti, et  Ayachi Daadoua, chef du groupe parlementaire. Insuffisant face à la mobilisation des contestataires, forts de leurs 220 signatures et de nombreuses procurations.
 
Les contestataires sont confiants. Ils savent que la base, même si elle n’est pas forcément avec eux, n’est pas favorable à Belkhadem. En confectionnant les listes électorale, le SG a commis l’imprudence d’exclure 51 mouhafedhs sur les 54. Seuls ceux de Guelma, Tébessa et Tamanrasset ont été retenus. Au sein du FLN, les contestataires ne font pas tous le même reproche à Belkhadem. Certains l’accusent d’être trop proche des islamistes, d’autres sont déçus par les listes électorales confectionnées dans le secret. Mais ils ont tous un seul objectif : le destituer avant les élections législatives.
 
Dans une ultime tentative pour sauver sa place de SG, Belkhadem a tenté ces derniers jours de négocier un deal : il accepterait de remettre en jeu sa place après les législatives. Mais ses adversaires y ont décelé une manœuvre. Le FLN est bien parti pour faire un bon score aux législatives. Belkhadem revendiquerait alors le succès et aurait une nouvelle légitimité.
 
Ses adversaires veulent aller vite. L’objectif est de le destituer avant les législatives. Selon nos informations, une nouvelle réunion devrait être convoquée vendredi ou samedi prochain. Au menu : l’élection d’un nouveau secrétaire général. Quatre noms de candidats circulent : Abdelkrim Abada, Abdelkader Hadjar, Amar Tou et Amar Saïdani. Le FLN aura un nouveau secrétaire général dès la semaine prochaine. Un vrai, pas un provisoire, qui va mener son parti à la bataille des législatives. 

Les vérités, les promesses et les messages d’Ahmed Ouyahia

Rencontre RND-FCE




Ahmed Ouyahia prône la continuité dans la politique économique de l’Algérie. Ce lundi 9 avril, le chef du RND a exposé aux patrons du FCE, les grandes lignes du programme économique de son parti. Dans le débat qui a duré près de deux heures, Ouyahia a enfilé son costume de Premier ministre pour répondre aux questions des patrons. C’était inévitable pour le premier responsable de l’Exécutif. 
Les chefs d’entreprises, venus nombreux, ont profité de l’occasion pour exposer leurs revendications et obtenir des explications sur certaines décisions du gouvernement. Le débat intense, parfois passionné, a profité à Ouyahia, très à l’aise dans sa confrontation avec les patrons, pour exposer et défendre sa vision économique, critiquer poliment les chefs d'entreprises et tirer le signal d’alarme. Flatteur, ferme, homme de dossiers, libéral et nationaliste, Ouyahia s’est également voulu réaliste en partageant avec les patrons les inquiétudes de l’après‑pétrole.
Priorité à l’entreprise algérienne pour l’accès à la commande publique
Ouyahia commence par annoncer une nouvelle : « Au RND, nous partageons 25 mesures des 50 que vous avez développées », a‑t‑il dit, pour ensuite développer le programme de son parti, tout en assumant pleinement son bilan à la tête du gouvernement. Dans son exposé, Ouyahia a voulu séduire les patrons. Libéral, mais favorable à l’entreprise algérienne, le chef du RND développe, en prenant en compte la situation régionale (partition du Mali) et les revendications patronales. « Ce programme se décompose en sept volets », a‑t‑il dit.
Le premier est « la préservation d’une Algérie unie dans son territoire et son peuple ». Le Premier ministre ajoute pour rassurer : « on ne fait pas de distinction entre les entreprises publiques et les entreprises privées ». Pour Ouyahia, l’entreprise algérienne doit se préparer à la compétition avec le monde à partir de 2020, date de l’entrée en vigueur du démantèlement tarifaire avec l’Union européenne.Le chef du RND, propose une série de mesures à mettre en œuvre durant cette période de transition pour développer l’entreprise algérienne, notamment lui permettre d’accéder à la commande publique en priorité.
Dans le programme du RND, figure la maintien de la règle 49/51 sur l’investissement étranger, la présence de l’État à hauteur de 34 % durant cinq ans dans le capital des entreprises privatisées, la création de 40 zones industrielles, le transfert des eaux de la nappe albienne du Sahara vers les Hauts Plateaux, l’allègement des charges fiscales sur les bénéfices réinvestis, le maintien des 200 milliards de dinars de soutien annuel à l’agriculture…
« Je mets 10 milliards pour que ça brûle »
M. Ouyahia a justifié le soutien que l’État accorde aux entreprises publiques par la faiblesse du secteur privé en croissance et le fait que les étrangers ont boudé l’Algérie. Dans son exposé, il a reconnu qu’il est plus facile d'importer que d’investir en Algérie. M. Ouyahia  évoqué les lobbys mafieux qui entravent la lutte contre l’informel, l’utilisation du chèque et la facture dans les transactions commerciales. Pour la première fois depuis les émeutes de janvier 2011, le Premier ministre a fait une confidence lourde de sens : « les gens disaient, je mets 10 milliards et nahrgha [pour que ça brûle !]. Vous voulez le chèque ? ».
Avant de s’adresser aux patrons sur les dangers de l’économie parallèle : « à l’allure où nous allons, vous disparaîtrez ». Il poursuit : « avez‑vous vu quelqu’un, dans aucun pays au monde, venir avec un paquet d’argent et acheter 60 voitures ? Cela s’est passé lors du salon de l’automobile ». « L’informel est la plus grande menace sur l’économie », a‑t‑il dit, appelant « à un djihad contre ce phénomène ».
Ouyahia à Rebrab : « vous êtes une fierté pour ce pays »
Le patron de Cevital Issad Rebrab a pris la parole pour dire au Premier ministre que les problèmes algéro‑algériens sont le résultat du manque de dialogue entre les gouvernés et les gouvernants. « Pourquoi les autorités ne veulent‑elles pas libérer l’entreprise algérienne ? », s’est interrogé Rebrab qui a interpellé le chef du RND sur la mesure obligeant les privés algériens à s’associer avec le public pour investir dans certains secteurs. En réponse, Ouyahia n’a pas usé de la langue de bois. « Vous êtes un grand capitaine d’industrie », a‑t‑il commencé. « Vous avez rencontré deux problèmes. Le port (projet Cap 2015) et la pétrochimie », a précisé Ouyahia, rappelant que l’investissement dans les ports n’était pas encore ouvert au privé. Pour la pétrochomie, il a dit qu’il n’y a aucun véto. Tout comme pour la sidérurgie.  
Le Premier ministre a reconnu un glissement sur l’application de la règle 49/51 relative à l’investissement étranger au privé national. « Ce glissement a duré une année et quelques mois avant de s’arrêter », a‑t‑il assuré. Le Premier ministre a recommandé à Rebrab d’être patient, courageux et de savoir naviguer comme un grand capitaine d’industrie pour éviter les obstacles. « Vous êtes la fierté de ce pays », lui a‑t‑il lancé.
Le Premier ministre s’est prononcé contre l’instauration dans l’immédiat du week‑end universel comme réclamé par le FCE. Il a demandé aux patrons de balayer devant leur porte avant de critiquer le gouvernement sur ses lacunes. Il a mis en évidence, les faiblesses du patronat algérien, plus enclin à importer qu’à produire. « Dans le médicament, il y a 200 distributeurs et moins de 10 fabricants », a‑t‑il dit. Dans l’automobile, « on avance sur un terrain [camions, NDR] qui n’est pas envahi par les commerçants algériens ». Allusion aux concessionnaires automobiles et aux difficultés d’attirer un investisseur dans la fabrication de voitures. « On a importé les marques [de voitures, NDR] les plus bizarres au monde », a‑t‑il déploré.
Le Premier ministre a demandé aux patrons de dénoncer dans la presse les comportements bureaucratiques de l’administration. « Quand l’administration vous ferme la porte, utilisez la presse », a conseillé Ouyahia qui a lancé un appel aux opérateurs privés intéressés par la création d’une entreprise de fret maritime. « Notre flotte a coulé », a‑t‑il reconnu. 
La menace est proche
À la fin du débat, M. Ouyahia a dit que le gouvernement était bien conscient de la menace qui pèse sur l’Algérie du fait de sa dépendance vis‑à‑vis des hydrocarbures. « La menace n’est pas très lointaine. Si on ne fait pas de découvertes d’hydrocarbures importantes, on sera importateur sans ressources pour importer dans 15 ans », a‑t‑il affirmé.
Le Premier ministre, qui s’est voulue alarmiste, partage l’avis des experts et du FCE sur la nécessité de construire une économie moins dépendante des hydrocarbures. « On approche d’un moment où la rupture sera brutale », a averti M. Ouyahia qui a rappelé la période difficile du milieu des années quatre‑vingt‑dix, où le prix de la baguette de pain était passé de 1 DA à 7,5 DA en une nuit ! « Je me demande parfois si cela s’est produit sur une autre planète. Si on n’avait pas vécu le terrorisme, que se serait‑il passé ? ».

08/04/2012

Il veut rendre le vote obligatoire



Farouk Ksentini propose des sanctions contre les abstentionnistes


Farouk Ksentini propose de rendre obligatoire le vote et d’infliger des sanctions aux abstentionnistes pour lutter contre l’abstention lors des joutes électorales. « Il ne s’agit pas de couper la tête des gens mais bien de trouver des sanctions appropriées à ce comportement négatif », a déclaré ce samedi 7 avril le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme (CNCPPDH) sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Me Ksentini juge l’abstention « inadmissible » dans un pays ou plus d’un million de martyrs ont donné leur vie « pour arracher ce droit de vote ». Pour lui, « il est difficile, voire impossible, d’exiger des comptes de l’État ou d’élus "mal élus" lorsque le minimum qui nous a été demandé, celui de voter, n’est pas accompli ».
 
Comme le pouvoir, la Commission de Ksentini craint donc l’abstention lors des législatives du 10 mai et fait campagne pour le vote massif, sans toutefois donner de consignes. « Lorsque je défends le principe de vote obligatoire, je ne donne aucune consigne de vote pour un ou des partis précis. Je dis simplement que l’abstention ne profite à personne », a‑t‑il dit, suggérant aux « mécontents » de déposer un bulletin nul. En analysant les motifs pouvant favoriser le boycott, Ksentini ménage le pouvoir et critique les partis politiques. Ce qui inquiète le plus Ksentini ce n’est pas la fraude physique, exercée sur les bulletins de vote, « puisqu’elle est contrôlable ». « Les programmes des partis algériens sont des suites de mots et de promesses irréalisables », déplore‑t‑il. Voilà un domaine sur lequel il faut durement travailler,selon lui, pour intéresser les électeurs. 
 
Ksentini estime que toutes les garanties possibles et imaginables permettant la transparence des élections législatives ont étés données par les autorités : « Je ne sais pas ce qu’on peut faire de plus », a‑t‑il dit. Le président de la CNCPPDH regrette la décision prise par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de boycotter les élections législatives. « Le RCD est un parti crédible, capable d’apporter un plus aux citoyens et à ces élections qui se tiennent dans une période particulière ».
 
Me Ksentini estime que la religion doit être tenue à l’écart de la politique. « Lorsqu’il s’agit de politique, nous sommes dans le domaine terrestre auquel il faut apporter des réponses terrestres et pratiques ».  Cet avocat écarte « complètement » le risque de réédition du scenario de 1991, avec une victoire écrasante des islamistes de l’ex‑FIS aux législatives et l’annulation du processus électoral. 
 
Sur le conflit qui oppose le ministère de l’Intérieur à la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL), Me Ksentini s’est contenté d’appeler les deux parties au dialogue. 
 
 
Ksentini critique le secteur de la santé 
 
Par ailleurs, Ksentini est revenu sur l’insuffisance de l’accès aux soins, un chapitre très longuement développé dans le dernier rapport de la CNCPPDH. Très critique, il estime ne pas comprendre la détérioration du secteur de la santé : un secteur « qui se portait mieux durant les années soixante‑dix ».
 
« Nous n’inventons rien. Ce qui a été constaté sur le terrain a été rapporté par la Commission », précise‑t‑il. Avant de poursuivre : « Nous ne ciblons personne et nous n’avons absolument aucun compte à régler avec qui que ce soit. Bien au contraire, nous avons des gens qui travaillent et nous comprenons absolument que les gens qui travaillent soient susceptibles de se tromper », conclut‑il.
tsa du 08/04/2012

04/04/2012

Une politique bien difficile à …. Diriger (pardon) digérer !!!


Un jour je me suis senti mal, je voulais vomir mais je n’y arrivais pas. Fait très bizarre, dés que je me souviens de ma9rout, mon estomac se soulève, je cours alors vers le lavabo, pensant que j’allais dégueuler mes tripes, mais rien, …. niet, ….. nada…. rien ne semble vouloir sortir pourtant je viens de terminer de manger mais rien ne sort.
Je me demande pourquoi à chaque fois que je pense a ce gâteau ou galette  ancestral (c’est selon le niveau de vie que menaient vos parents) et qui a longtemps garni les tables de nos fêtes, pousse mon estomac au bouleversement.
Je décide d’aller à l’hosto voir ce qu’il en est. Aux urgences, j’explique au jeune médecin ce qui m’arrive, il me demande de faire une fibro, ce que je fis en sa compagnie, Rien me dit-il tout est normal, même le jeune médecin ne comprenait rien à mes réactions œsophagiennes. Adossé au mur du couloir, le médecin ne savait pas quoi me dire et semblait plutôt agacé. Il songeait même à me faire une recto. Une proposition que je trouvais assez incohérente car je ne paraissais pas souffrir de colopathie. Soudain il pense à une œsophagite péristaltique, c’est comme si votre œsophage imitait le déplacement d’un serpent sauf que lui (mon œsophage) n’avançait pas d’un iota, reste qu’il ne savait toujours pas quelle en était la cause. Un Viel homme en blouse blanche passe puis s’arrête devant mon jeune toubib surement pour lui demander ce qui l’agaçait, il comprit tout de suite en m’entendant refluer derrière lui, le jeune médecin finit par lui soumettre mon cas.
Le Viel homme se retourne vers moi, me regarde et me pose une question, je dois dire assez mystérieuse, A quoi pensez vous, juste avant d’avoir cette réaction ?
Bizarrement au Ma9rout Monsieur, dis-je, sans que je n’en aie mangé aujourd’hui et d’ailleurs là vous m’excusez mais j’ai une envie pressante de …. Je n’ai pu continuer ma phrase car j’étais en pleine crise, mais là encore une fois rien ne sort.
Le Viel homme me pris alors par le bras, et me demanda la dernière fois que j’ai fais mes courses.
Sans le faire attendre, je lui dis ce matin pourquoi ?
Parce que je crois que le jeune confrère devrait vous orienter vers un psychologue. Je ne souffre pas de problème psychique que je sache Monsieur. Tout porte à croire que vous simulez une réaction psychosomatique à quelque chose ou des choses qui vous répugnent.
Je suis d’accord Monsieur, lui rétorqué-je mais avouez que j’ai du mal à vous suivre et surtout expliquer le lien entre un…m****… (ce que vous savez) …. Et mon état œsophagien.
Vous avez un Syndrome que l’on nomme chez nous…. le syndrome du ma9rout …. mais je ne peux pas m’avancer dessus, vu que le psy devra d’abord vous poser certaines questions qui devraient conclure à cet état.
Bref, je pris mon courage à deux mains et demande au jeune médecin de m’orienter.
Sur le chemin, j’essaye d’analyser ce que me disait le Viel homme en blouse blanche. Mais sa question sur les courses me turlupine à tel point que j’ai commencé à dérouler ma matinée. Là je me souviens du marché dans le quel tout les légumes sont devenus des fruits et les fruits des bijoux en or, la tomate à 120 DA, la PT à 100, l’Haricot à 350 la courgette à 130. Mon cœur se noue à nouveau parce que le Ministre de l’agriculture avait promis un rétablissement à la normale des prix au début de ce mois. Ce que je vis ce matin était tout à fait le contraire.
En m’échappant du marché, je rentre dans la première superette, histoire de voir ce que je pourrais mettre comme conserve sur la  table et là je constate enfin de compte que les prix de l’huile du sucre et de la semoule avaient plutôt augmenté depuis la fameuse décision du Ministère du commerce l’an dernier. Pourtant ils nous avaient promis que les prix des produits de première nécessité allaient se stabiliser et là je m’arrête net ….je comprenais désormais le lien du m*****…. (avec ce que vous savez) et mon situation stomacale.
Eureka me dis-je, je me comprend…. Avec de l’huile, de la semoule et du miel bon marché on fait du m*****… je finis par comprendre que nos dirigeants nous ont tellement gavé de ma9rout que inconsciemment j’en suis devenu allergique.
Messieurs les futurs député je vous conjure d’arrêter de nous bassiner ‘Rakoum Cheba3touna Ma9rout’