16/01/2011

Belkhadem sensibilise ses députés

Le FLN et la psychose de la situation en Tunisie.

L’accélération des événements en Tunisie et la situation actuelle de ce pays voisin, n’a pas laissé indifférent Abdelaziz Belkahdem, secrétaire général du Front de libération nationale, parti présent au gouvernement et majoritaire à l’Assemblée populaire nationale. Dans ce cadre, le SG du vieux parti a tenu a sensibiliser les députés en affirmant que ce qui est arrivé en Tunisie peut arriver ailleurs.

C’est la mise en garde de Belkhadem aux députés de son parti afin d’essayer de calmer les esprits en Algérie et mettre en avant les efforts de l’Etat pour la prise en charge des préoccupations de la jeunesse qui est sortie dans la rue, en particulier, et les citoyens en général.

Dans une rencontre avec les députés tenue hier au siège central du parti à Hydra, précédée par une rencontre avec les sénateurs du parti, Abdelaziz Belkhadem, qui est apparu perdu dans sa lecture des dernières émeutes qui ont secoué l’Algérie la semaine passée, a fini par dire : «Ce que l’on voit n’arrive pas qu’aux autres», faisant allusion à ce qui se passe en Tunisie. A ce propos, il a ajouté : «Le raisonnable c’est celui qui apprend la leçon». Il dira également : «La meilleure légitimité est celle du peuple. Quand il te donne la légitimité, il faut être responsable, donc tu seras interrogé et rendras des comptes».

Un citoyen s’est immolé à Tébessa

Abdelaziz Belkhadem a également annoncé qu’un citoyen s’est immolé dans la commune de «Boukhder», dans la wilaya de Tébessa, suite à une dispute causée par le fait que son nom ne figurait pas sur la liste des bénéficiaires de logement.

Dans ce cadre, il a souligné la responsabilité des élus de parti «majoritaire», leur demandant au moins d’essayer d’être à l’écoute des citoyens et les calmer, au moment où certains députés chuchoté : «Ce n’est pas facile, il y a aussi la responsabilité de l‘administration». Belkhadem répondra : «La question de l’administration ne date pas d’aujourd’hui, il faut conseiller et s’il faut imposer un impôt sur la fortune, pourquoi pas mais pas tout de suite».

En tout cas, selon Belkhadem, ce que demande le peuple algérien n’est pas «impossible», ajoutant que le citoyen algérien a le droit de protester mais «pacifiquement». Selon le SG du FLN, les émeutes qui ont secoué l’Algérie ne se limitent pas aux prix de l’huile et du sucre. Selon lui, il est indigne de dire qu’il s’agit des «émeutes de la faim». Il a également ajouté : «Il faut apprendre la leçon et chercher les causes objectives des émeutes pour pouvoir trouver des solutions».
le jour d'Algerie du 15/01/2011












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