13/03/2011

Le nouveau dispositif est dédié aux plus nécessiteux


Les jeunes issus des milieux défavorisés sont prioritaires dans l’octroi des crédits dans le cadre de l’Ansej et la Cnac”, a déclaré, hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors d’une réunion, à Alger, avec les cadres de la wilaya chargés de la mise en œuvre, au niveau local, des nouvelles mesures décidées par le Conseil des ministres du 22 février 2011. M. Louh a indiqué que toute personne, qui ne respecte pas les nouvelles directives, devra assumer ses responsabilités.
Le premier responsable du secteur fait savoir que les nouveaux dispositifs mis en place pour booster le marché de l’emploi n’ont pas été faits de manière aléatoire. Faisant dans le détail, le ministre explique, point par point, les nouvelles orientations du gouvernement.
Citant l’exemple de la baisse de l’apport personnel du demandeur de crédit qui passe de 5% à 1%, lorsque le montant global de l’investissement est inférieur à 5 millions de dinars, M. Louh fait savoir que la première formule bénéficie aux personnes qui ont déjà un appui.  “Avec ces nouvelles mesures, nous voulons faire bénéficier les jeunes issus de familles démunies. Ces facilités que nous donnons ne doivent pas être une aubaine pour les profiteurs qui viennent, à bord de voitures de luxe, demander l’aide de l’État”, a souligné le ministre.  Il ajoute : “Vous ne devez pas octroyer des crédits de manière aléatoire, car cela ne servira à rien. Si nous donnons un grand appui qui ne profite pas aux vrais demandeurs, nous aurons, alors, dévié du but.”  Une des principales entraves qui freinait la concrétisation des projets, c’était l’attitude des banques qui exigeaient un acte de location pour débloquer le budget du projet, ce qui allongeait excessivement la procédure.
Le nouveau dispositif permet aux jeunes promoteurs de bénéficier d’un crédit de 500 000 DA dédié à la location.
Le ministre fait remarquer qu’avec la création de fonds de garantie, la bonification des crédits et la prise en charge par l’État, les banques ne peuvent plus être un obstacle.
Les nouvelles mesures s’adressent aux jeunes diplômés mais, également, aux jeunes issus de la formation professionnelle.
Concernant les universitaires désireux d’ouvrir des cabinets groupés, outre le crédit de un million de dinars, chacun d’eux peut bénéficier d’un crédit supplémentaire pour l’achat de matériel allant jusqu’à 10 millions de dinars.
Mais cette nouvelle formule profitera essentiellement aux médecins.
Par ailleurs, le ministre a souligné, en marge de la rencontre, que durant les deux derniers mois, près de 94 000 diplômés se sont inscrits dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (Daip)
liberté 13/03/2011

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