Réflexion
Les jeunes représentent la majorité de la population en Algérie,
ils rêvassent tous d’un avenir meilleur, doré de bonheur et de
bien-être, avec un travail facile et un toit de préférence climatisé.
Mais comment ? Ce n’est pas leur affaire ! Avenir meilleur, radieux,
avec plus de chance de travail et de droit au logement, c’est légitime
comme besoins nécessaires pour leur permettre de vivre décemment. Mais
ce n’est pas le cas. Avant, les jeunes occupaient des postes d’emploi
par passion et ils tenaient à les exercer jusqu’à la retraite. Une
attitude qui n’existe quasiment plus chez les jeunes d’aujourd’hui,
aussi les jeunes avant trouvaient une satisfaction personnelle inégalée
en travaillant dans des secteurs qu’ils aimaient, mais pour les jeunes
d’aujourd’hui, ce principe est quasi inexistant, tant qu’ils courent
derrière le gain matériel. Ces jeunes n’ont aucune notion du service
public et ne courent que derrière l’argent, c’est vraiment malheureux.
Le matérialisme a pris le dessus et la situation risque encore de
s’aggraver à l’avenir. Pis encore, même les métiers connus pour être
exercés généralement par amour comme la médecine, l’enseignement ou dans
le secteur de la justice enregistrent annuellement des exodes massifs,
des jeunes employés qui n’hésitent pas un instant à rendre leur tablier
et emprunter d’autres chemins. Alors, que dire des métiers difficiles?
Tels que l’agriculture, le commerce ou même la pêche, du fait que même
ceux qui ont déjà des emplois dans des sociétés ou administrations
publiques ou privées continuent de postuler à toute offre d’embauche,
susceptible d’être plus rentable, annoncée dans la presse ou les sites
spécialisés. Ils envoient leur cv et lettre de motivation, attendent
d’être contactés et s’absentent de leurs emplois pour aller faire des
entretiens d’embauche. Ils trouvent toujours des justifications, soit
par des certificats médicaux ou en invoquant des soucis familiaux. C’est
à dire que ces jeunes employés se considèrent toujours en situation non
permanente et le poste occupé n’est, en fait, qu’un moyen de rester
actif en attendant mieux, et ils ne ratent aucune opportunité qui
pourrait leur être bénéfique. Ces jeunes ne veulent pas comprendre que
l’argent n’est qu’un moyen pour mener une vie décente. Ils ignorent la
satisfaction d’être utile pour la société, mais ce n’est qu’à la
retraite qu’ils se rendront compte qu’ils se sont gravement trompés en
réalisant qu’ils ont raté leur vie seulement en ne pensant qu’à amasser
de l’argent.
reflexiondz Faiza.S Lundi 22 Octobre 2012
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