22/10/2012

Tous cherchent le gain facile !

Réflexion

Tous cherchent le gain facile !
Les jeunes représentent la majorité de la population en Algérie, ils rêvassent tous d’un avenir meilleur, doré de bonheur et de bien-être, avec un travail facile et un toit de préférence climatisé. Mais comment ? Ce n’est pas leur affaire ! Avenir meilleur, radieux, avec plus de chance de travail et de droit au logement, c’est légitime comme besoins nécessaires pour leur permettre de vivre décemment. Mais ce n’est pas le cas. Avant, les jeunes occupaient des postes d’emploi par passion et ils tenaient à les exercer jusqu’à la retraite. Une attitude qui n’existe quasiment plus chez les jeunes d’aujourd’hui, aussi les jeunes avant trouvaient une satisfaction personnelle inégalée en travaillant dans des secteurs qu’ils aimaient, mais pour les jeunes d’aujourd’hui, ce principe est quasi inexistant, tant qu’ils courent derrière le gain matériel. Ces jeunes n’ont aucune notion du service public et ne courent que derrière l’argent, c’est vraiment malheureux. Le matérialisme a pris le dessus et la situation risque encore de s’aggraver à l’avenir. Pis encore, même les métiers connus pour être exercés généralement par amour comme la médecine, l’enseignement ou dans le secteur de la justice enregistrent annuellement des exodes massifs, des jeunes employés qui n’hésitent pas un instant à rendre leur tablier et emprunter d’autres chemins. Alors, que dire des métiers difficiles? Tels que l’agriculture, le commerce ou même la pêche, du fait que même ceux qui ont déjà des emplois dans des sociétés ou administrations publiques ou privées continuent de postuler à toute offre d’embauche, susceptible d’être plus rentable, annoncée dans la presse ou les sites spécialisés. Ils envoient leur cv et lettre de motivation, attendent d’être contactés et s’absentent de leurs emplois pour aller faire des entretiens d’embauche. Ils trouvent toujours des justifications, soit par des certificats médicaux ou en invoquant des soucis familiaux. C’est à dire que ces jeunes employés se considèrent toujours en situation non permanente et le poste occupé n’est, en fait, qu’un moyen de rester actif en attendant mieux, et ils ne ratent aucune opportunité qui pourrait leur être bénéfique. Ces jeunes ne veulent pas comprendre que l’argent n’est qu’un moyen pour mener une vie décente. Ils ignorent la satisfaction d’être utile pour la société, mais ce n’est qu’à la retraite qu’ils se rendront compte qu’ils se sont gravement trompés en réalisant qu’ils ont raté leur vie seulement en ne pensant qu’à amasser de l’argent.

reflexiondz Faiza.S Lundi 22 Octobre 2012

21/10/2012

Comment sont présentés les Algériens dans Google?


Société

LogoGoogleSalonNouvellesTechnologiesDusseldorf20070925


Le site Slate Afrique s’est amusé à rechercher les requêtes sur google qui concernaient les Africains et le constat n’est pas positif. Beaucoup de requêtes relèvent du cliché, voire du racisme, et pour les Algériens quelles sont les recherches les plus fréquentes ?
La saisie semi-automatique de google en dit long sur les images que véhiculent certaines communautés. Un petit comparatif entre le google France et le google Algérie peut être intéressant. Pour les Algériens il semblerait que les requêtes les plus fréquentes sont :  » les Algériens sont beaux » ou encore « les Algériens sont des guerriers », pour le google.dz. Il semblerait que les Algériens ne soient pas les plus modestes et reconnaissent chez eux des qualités physiques. Pour le google France, les Algériens sont également beaux mais surtout  » les Algériens sont jaloux des Marocains ». Le cliché n’est donc pas loin.
Lorsque l’on regarde plus loin, sur les deux google, dans les premiers résultats, qui sont donc les mieux référencés, la course au idées reçues continue avec comme proposition : « pourquoi les algériens sont sales ? » ou « pourquoi les algériens sont racistes,intolérants et agressifs ».
Et lorsque vous posez la question : « pourquoi les Algériens… » voilà ce qui apparaît :

Dans les deux google, les Algériens semblent être nerveux. Les Algériens eux-mêmes ont des clichés sur les Algériens !
Mais ce ne sont pas spécifiquement les Algériens qui sont les plus méprisés sur google. Slate Afrique a fait le test avec les arabes et les musulmans, et là les résultats sont édifiants : « pourquoi les arabes puent », « pourquoi les arabes volent », « pourquoi les musulmans sont intolérants »  ou encore « pourquoi les musulmans sont-ils méchants ». En somme, une belle ouverture d’esprit ! Mais une autre question se pose, ces internautes trouvent-ils des réponses cohérentes à leurs interrogations sans aucune pertinence ?
AB Algerie focus octobre 21, 2012

Et vous? Quel algérien êtes vous?


Une tribunede Tarik Ghezali dans Jeune Afrique.

Cinq Algériens et un changement
L’ALGÉRIE NE CESSE D’INTRIGUER les observateurs étrangers : « Pourquoi ce pays a-t-il échappé au Printemps arabe ? Au déchaînement contre le film anti- islam? » Les réponses apportées divergent sou- vent : les uns invoquent l’apathie d’un pays aussi fatigué que ses élites septuagénaires ; les autres vantent la maturité politique d’un peuple qui s’est rebellé dès 1988 et a digéré depuis, en le payant très cher, le fantasme de l’islamisme politique... Mais comment les Algériens, eux, se positionnent- ils par rapport au « changement »? Petit tour d’horizon de quelques cas d’école.
Il y a d’abord l’Algérien radical. Pour lui, aucun changement réel ne pourra commencer avant d’avoir fait table rase du pouvoir actuel (« tous pourris »). Il est dans un combat frontal, parfois pertinent, parfois réducteur, toujours courageux. Son carburant est la colère, née de l’injustice et du manque de libertés. Cette colère, légitime, lui fait parfois oublier qu’on ne peut pas supprimer ce qu’on ne peut pas remplacer, et qu’il faudrait mettre autant (voire plus) d’énergie à construire une alternative positive et majoritaire qu’à com- battre les dérives du pouvoir.
Il y a aussi l’Algérien réformiste. Adepte de la stratégie des petits pas, des avancées progres- sives, il joue un jeu délicat où l’effort du compromis frôle constamment le confort de la compromission.
Se méfiant des grandes envolées révolutionnaires, marqué dans sa chair et dans son âme par la décen- nie noire des années 1990 et ses 200000 morts, il craint plus que tout l’irruption d’un nouveau chaos, la réouverture de la boîte de Pandore des démons intérieurs algériens.
Il y a encore l’Algérien éditorialiste, qui élabore des commentaires plus sophistiqués les uns que les autres pour expliquer les agissements du pouvoir – il est vrai souvent déroutants. Il traite volontiers de naïfs ceux qui ne le suivent pas dans les méandres complexes de ses analyses. Le pouvoir algérien s’apparentant en réalité à un mouvement brownien de cercles concurrents
d’intérêts particuliers, aucun Algérien éditorialiste n’arrive à produire la même explication, tout en étant chacun convaincu de détenir la Vérité.
Il y a enfin l’Algérien désabusé, qui a renoncé à tout et ne croit plus en rien. Amer et aigri par le grand gâchis algérien, il n’arrive plus à se projeter, dans son avenir propre comme dans celui de son pays. Son imaginaire se rétrécit à vue d’œil, à l’aune de la dégradation du pays qu’il constate au quotidien. Selon lui, toute velléité de changement est vouée à l’échec : c’est « l’exception algérienne ». Stoïcien dépressif, il avance résigné, tel un héros tragique grec, vers son destin maudit d’Algérien.
Nous, Algériens, avons tous en nous quelque chose de ces différents profils types, qui ont aussi en commun d’avoir à la fois tort et raison: chaque jour charrie en Algérie ses mille et une raisons d’être dégoûtés ; le changement attendu, pour qu’il advienne réellement, devra s’appuyer sur la partie « réformiste » des « décideurs », ceux qui veulent sincèrement bouger ou ont simplement compris le vrai risque à ne pas le faire ; mais ce changement ne pourra être que la conséquence d’un rapport de force, d’une pression extérieure au système – une pression populaire, médiatique et radicale.
On aimerait que ces différents types d’Algériens s’allient et même fusionnent, en prenant le meilleur de chacun : l’engagement du radical, le pragma- tisme du réformiste, l’intelligence de l’éditorialiste et la lucidité du désabusé...
Il faudrait aussi compléter cet alliage par l’apport d’un autre Algérien, que l’on entend encore peu : l’optimiste, celui convaincu que son pays a un grand avenir. Qu’il peut être le premier du monde arabe à faire vivre une « troisième voie » pro- gressiste, ni nationaliste ni islamiste mais patriote et musulmane. Qu’à l’instar d’autres nations comme le Brésil ou laTurquie, l’Algérie peut, en dix ou quinze ans, modifier profondément sa trajectoire et exploiter pleinement ses atouts exceptionnels. Que, sous réserve d’une forte mobilisation citoyenne, ce virage peut être amorcé en 2014, à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.
Au fond, nous avons tellement renoncé que nous ne savons plus ce dont nous sommes capables. Et si le vrai changement commençait par là: reprendre confiance en nos capacités et libérer à nouveau notre audace ?

17/10/2012

Une pépinière de micro-entreprises à l’abandon

 Constantine -  Anciennes galeries de la rue Didouche Mourad
  

L’opération, qui devait faire fonctionner 26 locaux dans différentes activités, s’avère un véritable fiasco.

Abritant une pépinière de microentreprises, les anciennes galeries de la rue Didouche Mourad (ex-Monoprix) se trouvent dans un état d’anarchie indescriptible. Lancée en 2005, suite à un accord conclu entre l’Ansej et la wilaya de Constantine, pour la promotion de l’emploi, l’opération, qui devait rassembler 26 microentreprises, s’est avérée un véritable fiasco. En l’absence de gardiens ou d’agents de sécurité, la bâtisse s’est transformée en un refuge pour des SDF et des délinquants qui ont occupé les deux derniers étages, sérieusement dégradés où les saletés sont repoussantes.
Ce que nous avons relevé lors de notre visite sur place. Une vingtaine de locaux destinés à abriter des bureaux d’architecture, d’avocats, d’entreprises spécialisées dans la gestion des espaces verts, d’ateliers de couture, de pâtisserie, d’informatique, ont été vidés de leurs locataires. Les quelques jeunes, que nous avons rencontrés sur site, évoquent l’absence d’alimentation  en électricité des lieux depuis 2007, avancée comme étant le principal motif pour lequel les bénéficiaires de ces locaux ont délaissé la pépinière. «A son démarrage, le projet a suscité un réel optimisme chez ceux qui se sont engagés; il a laissé croire qu’il aboutira à de bons résultats avec le lancement de plusieurs activités créatrices d’emploi, mais deux ans après les choses ont carrément stagné», regrette le gérant d’une microentreprise spécialisée dans la maintenance électronique.
Nous saurons auprès de sources fiables que la wilaya de Constantine s’est engagée depuis la création de cette pépinière à assurer son approvisionnement en énergie, en vertu d’une convention signée avec les services de la Sonelgaz, mais cette alimentation sera interrompue dès 2007 pour des raisons liées à des factures impayées. «Comment continuer à travailler dans ces conditions et sans électricité, alors que nous avons à notre charge le nettoyage et de la sécurité de la bâtisse», déplore un autre jeune. Pourtant, le siège des anciennes galeries est capable d’abriter des dizaines de locaux, pouvant être exploités dans diverses activités, surtout que le problème de disponibilité de commerces a été le point noir soulevé par les autorités. D’autres s’interrogent sur les raisons qui ont généré cet état de déliquescence et d’abandon dans lequel se trouve le site.
Une situation qualifiée de gabegie au moment où des dizaines de jeunes ne cessent de réclamer des locaux où ils peuvent exercer en toute légalité. Notons que les locataires nous ont affirmé qu’ils ont adressé plusieurs correspondances, depuis 2007, à responsables de la wilaya, de l’Ansej et de l’APC afin de savoir l’institution qui gère ces locaux, en vain. Une question à laquelle on n’a pas trouvé de réponse, après avoir fait le tour des différentes administrations censées assurer la gestion de ces biens de l’Etat, notamment la direction des Domaines. Là, le sous-directeur nous a orienté vers  le chargé des opérations fiscales, lequel ne pipera mot, disant juste qu’il n’a pas le droit de se prononcer ! 
O. -S. Merrouche el watan du 16/10/2012

..............> Assis dans moi-même <..........



par Kamel Daoud


« .Que te dire ? On est tous assis dans la chaloupe et on attend. Bien sûr on mange bien. C'est le paradis de l'intestin chez nous. Depuis le départ des Français, le ventre se porte mieux mais c'est à la tête qu'on a mal. Quant aux mains et bien tu sais, il y a des gens qui rament pour nous et qui sont
Chinois.

Oui tout le monde va bien. Surtout les morts. Ils sont au paradis nous dit-on. Pas dans la poche de Bouteflika. Tu as remarqué qu'on ne fait plus de stèle comme avant ? La commémoration n'est plus une religion. C'est un peu Haram d'incarner l'éternité par du ciment. Et puis le pays a une autre religion plus grave, plus méchante, un peu susceptible : au moindre mot elle vous charge et vous condamne la vieille dame qui veut remplacer Dieu par une photocopie. Du coup, on aime ici plus « Errissala » que « La bataille d'Alger ». Elles sont loin ces années où l'on avait une stèle par village et un village par date. Maintenant, le pays veut une grande mosquée pour tous. Lorsqu'on monte sur son minaret on peut voir toute l'Afrique dit-on. Pourquoi faire ? Ben je ne sais pas. C'est ainsi. Les vieux. Ils ont la vie longue. Y en a qui ont une deuxième et même trois si on compte les prête-noms. C'est bien de vieillir chez nous : cela a le poids de l'expérience et la force de la propriété. Le plus pauvre des vieux possède au moins sa femme ou sa canne ou un souvenir meilleur que le présent. Les autres ? Trop de jeunes. Ils sont le visage glissant comme s'ils sont nés d'un mensonge ou dans un virage. Et le regard mon Dieu ! On dirait qu'ils attendent que leurs aînés crèvent pour leur prendre les chaussures. C'est grave, je te jure : la guerre on la reconduit entre générations dans ce pays. Il y a encore colons et colonisés.

Bon, pour le reste, le pays va bien mais ne va nulle part. Tous assis comme je t'ai dit. Non non ! Les barbus ici chez nous n'ont pas les dents mais ils ont les mêmes idées qu'ils veulent glisser même dans le pain et l'eau. Le problème, tu sais, c'est que les gens ne croient plus en rien et donc ils ne croient pas aux islamistes comme dans les autres pays. Personne ne fait de la politique. C'est la démocratie de l'intestin. Ou la dictature du vide. En fait, c'est comme après la mort : personne n'a de corps sauf les femmes, personne ne possède rien sauf les martyrs, personne ne fait de politique sauf en rampant ou en se faisant marcher dessus. On se promène, puis on se heurte et alors on parle de Mektoub, sans le lire. Le reste du monde est notre ennemi mais on veut aller partout dans le reste du monde, sauf chez nous. Tu y comprends un peu non ? L'essentiel est qu'il ne s'y passe rien. On est tous au même endroit, morts, martyrs, disparus, vivants, nouveau-nés et vieux et jeunes et on attend. Ça manque d'air justement à cause de tous mais bon. On regarde aussi la télé. Plus que des décédés qui attendent un jugement dernier. Et on commente. Entre nous. Pour personne. On sait que le monde est une illusion ou une salle d'attente. Tu veux une image : ici chez nous c'est comme si on était tous assis dans une salle d'attente de dentiste alors que personne n'a plus de dents ! Je divague. Que veux-tu l'indépendance c'est parfois comme ça : cela vous est livré dans mode d'emploi ! »

08/10/2012

Chadli : la faiblesse tranquille



par Kamel Daoud

Du lointain Canada, Sid Ahmed Ghozali, mauvais politicien mais grand analyste et biographe du régime, l'a résumé quelques heures avant la mort de Chadli : le système algérien est resté boumediéniste tout en se débarrassant de Boumediene. Et quand Chadli est mort avant-hier, on l'a compris : après la mort de Boumediene, la dé-boumediénisation (sur le mode de la déstalinisation) n'eut lieu qu'à la présidence, pas ailleurs. Ailleurs le système est resté policier, autoritaire, légitimiste par la force, malgré ses apparences, violent et répressif et avec la même conviction de tuteur suprême de la nation, propriétaire final et gardien du territoire. Du coup, pour certains Algériens, Chadli a été la première société-écran algérienne. Avec lui ont émergé les premiers lobbys, les insolences, les «centres», les «salons» et les parrains et les «services» devenus holding d'affaires et d'influence. Avec Chadli, dit la biographie du régime, est né le divorce qui perdure entre «responsabilité» et pouvoir. Depuis lui, celui qui décide n'est pas celui qui parle et celui qui parle a un rideau derrière le dos. Chadli est le Père, malgré lui, de l'impunité qu'inaugure cette équation.

Du coup, l'image ambiguë de cet homme : sous son règne on a réprimé et tué, en Kabylie pour le printemps berbère et partout pour octobre 88. Mais Chadli, à cause de ce divorce entre pouvoir réel et pouvoir apparent, ne semble pas «coupable» entièrement aux yeux de beaucoup d'Algériens. Il a tué mais n'a pas commis de crime. Paradoxe algérien : les événements d'octobre sont dits «printemps» algérien mais Chadli n'est pas dictateur de cette époque alors que tout printemps suppose un dictateur qui gagne ou qui perd. D'où la première arnaque de l'histoire algérienne moderne : les enfants d'octobre voulaient «dégager» le système, le système a dégagé Chadli et on a été trompés et roulés. Octobre est qualifié de «révolution» avant l'heure mais en même temps Chadli est dit grand ami par Bouteflika. Pour certains, Chadli a fui comme Ben Ali, aurait dû être jugé pour tirs sur manifestants comme Moubarak et a été lynché (médiatiquement) comme Kadhdafi et est parti en VIP comme Ali Salah du Yémen. Pour d'autres, non : il a tenté de démocratiser un système qui a fini par se retourner contre lui et il a été le premier à payer l'équation insoluble entre islamistes et respect du choix des urnes. D'ailleurs, effet curieux de l'histoire, Boumediene a été fasciné par Nasser l'Egyptien là où le général Tantaoui l'Egyptien (et ses militaires) ont été fascinés par la solution algérienne de 1992 face au cas Moubarak.

Et nous dans cette affaire ? Rien. On ne nous dit rien. Pas de devoir de mémoire ni d'obligation d'expliquer et de s'expliquer. Ces gens-là partent un à un sans rien nous dire sur ce qu'ils ont fait ou pas fait de notre pays, qui les a tués, qui ils ont tué. Entre eux, en club fermé et cercle sourcilleux et maquis assis. Question de fond : cet homme est-il coupable ? Réponse : oui. Avec nos condoléances aux siens et aux victimes d'octobre et du printemps berbère.

lequotidiendoran 08/10/2012

Hygiène : Des incinérateurs au profit de chaque wilaya


Les efforts des Collectivités locales en matière d’hygiène seront appuyés au plan gouvernemental par l’acquisition d’incinérateurs au profit de chaque wilaya, a annoncé samedi à Oran le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia.
Ces incinérateurs seront mis en place au niveau des Centres d’enfouisssement technique (CET), a indiqué le ministre, lors de la réunion avec les walis de la région ouest du pays, ajoutant qu’une évaluation des besoins des wilayas «est en cours» en vue de dégager des financements d’appui au titre du Budget de l’Etat et du Fonds commun des collectivités locales (FCCL).
L’inscription de ce dossier à l’ordre du jour de cette rencontre traduit «la détermination des pouvoirs publics à réhabiliter les services publics basiques dans leurs fonctions originelles, et ce, en vue de prendre en charge les préoccupations des citoyens et fournir des pr
estations de qualité», a fait valoir M. Ould Kablia. Le dossier abordé s’intitule «Bilan et mesures prises dans le cadre de l’opération d’envergure nationale pour l’hygiène du milieu, l’enlèvement des ordures ménagères et des déchets solides et les propositions de mesures concrètes pour la réhabilitation, l’organisation et l’encadrement des services publics d’hygiène du milieu et leur pérennisation». Plusieurs mesures ont été mises en oeuvre au titre de cette opération, notamment le recensement des points noirs qui se poursuit encore après avoir permis l’identification de plus de 5.000 points, la mobilisation de 49.412 agents et 9.160 engins dans le cadre des opérations de nettoiement effectuée jusqu’au 16 septembre dernier, et le traitement de plus de 83.647 tonnes de déchets. «L’opération est toujours en cours», a signalé le ministre. La contribution de l’Etat au renforcement des moyens des collectivités locales en matière d’hygiène a été mise en relief lors de cette rencontre, M. Ould Kablia évoquant notamment l’opération de renforcement des parcs communaux de 2005, évaluée à 13 milliards DA, pour l’acquisition de plusieurs matériels dont 649 bennes tasseuses, 944 bennes à ordures, 988 camions et 1.868 tracteurs avec remorques. Une deuxième opération a été initiée en 2009 qui a consacré 32 milliards DA pour l’acquistion de 6.949 engins et matériels roulants, outre les aides accordées aux communes pour faire face aux dépenses liées à l’hygiène et la salubrité publique, dont 5 milliards DA mobilisés en 2011 au titre du FCCL. La présevation des acquis dans ce domaine dépend de l’adhésion du citoyen, a estimé le ministre qui a mis l’accent dans ce sens sur le renforcement de la sensibilisation en vue de réconcilier le citoyen avec son environnement, «condition incontournable pour atteindre l’objectif final tracé», a-t-il souligné.
Souhila H. le financier du 07/10/2012