19/12/2012

Pourquoi Hollande a choisi de visiter Tlemcen?

 Pour mouqawal:

Pour certains:

Hollande à Tlemcen, le « bras d’honneur » du clan d’Oujda à ses compatriotes


Devant l’exacerbation du pouvoir algérien, par l’insistance du peuple à lui contester sa légitimité, le qualifiant de pouvoir despotique répondant au nom du clan d’Oujda, celui-ci, saisissant l’occasion de la visite d’Hollande en Algérie, l’invite à Tlemcen, bastion de ce clan, comme pour adresser « un bras d’honneur » au peuple algérien, suite à son insistance dans la contestation de sa légitimité.
La visite du président François Hollande en Algérie intervient à un moment critique, où le processus de verrouillage définitif de la société et du champ politique en Algérie a été mené à terme, en complète contradiction avec la promesse de consolidation du processus démocratique annoncé par le président Abdelaziz Bouteflika lors de son discours à la Nation le 15 avril 2011. La société algérienne a pu constater lors de l’échéance électorale du 10 mai 2012 pour les législatives, que l’adoption des nouvelles lois était en réalité pour le pouvoir algérien une occasion de plus pour maîtriser davantage la société civile et l’opposition politique, soit un moyen de renforcement supplémentaire du contrôle de la société algérienne dans son ensemble.
Les conséquences de cette contradiction entre les réformes politiques annoncées et les textes des nouvelles lois adoptées depuis janvier 2012 ont contribué à aggraver la béance qui sépare la société et le pouvoir. La manifestation du mécontentement des électeurs devant ce mensonge cynique n’a pas tardé à s’exprimer par un boycott massif des élections législatives du 10 mai 2012. Comme si ce mensonge ne suffisait pas, le pouvoir n’a pas hésité à renchérir de cynisme, en réaction à la résistance du peuple algérien, par une fraude spectaculaire et de faire élire le parti du pouvoir, - la pâle copie du glorieux FLN qui a restitué la souveraineté nationale de l’emprise coloniale et qui a été confisqué et détourné de sa mission de construction de l’Algérie indépendante – par la concentration de la représentativité de la façade démocratique autour de lui. 
À ce stade de perversion du pouvoir algérien, personne ne pouvait encore douter du degré d’enfoncement de sa fuite en avant vers plus de cynisme envers le peuple, de mépris de la chose publique, de l’abandon de la souveraineté nationale au profit des puissances étrangères, qui lui assurent protection et maintien au pouvoir en échange de leur bradage de l’Algérie à vil prix.
Personne encore en ces moments troubles n’osait traduire sa rhétorique, déployée en la circonstance, à sa juste signification. On s’efforçait naïvement et affectueusement à en minimiser la portée en qualifiant ses termes de dérives langagières attribuées à un personnage sénile et irresponsable en la personne d’Abdelaziz bouteflika, sans mesurer la gravité de ces termes lourds de signification qu’il employait. Pourtant, on ne pouvait douter de sa mauvaise foi par des insinuations aussi paradoxales que la référence au 1° novembre 1954 et le laconique défi « tab j’nanna », une métaphore potagère qui signifie littéralement : notre jardin est mûr (le temps de notre domination de la société est révolu). Une rhétorique en somme de défi et de menace adressée au peuple s’il oserait lui contester sa légitimité à travers un soulèvement populaire à l’image du jour du déclenchement de la guerre de libération nationale. Une rhétorique qu’il emprunte au peuple et qu’il la lui renvoie sous forme pervertie de défi et de menace. Car le peuple algérien, excédé par la perpétuation du statu quo, ne cesse de faire pression sur le pouvoir par la menace d’un soulèvement populaire à l’image du 1° novembre 1954, pour dit-il, en finir avec la gérontocratie au pouvoir. Venez donc déloger la gérontocratie que nous sommes par un soulèvement populaire à l’image du 1° novembre 1954, semble défier le pouvoir algérien son peuple, à travers sa rhétorique cynique et perverse, comme une fuite en avant par la menace de la répression et du chaos. 
Après le mensonge des réformes politiques, la fraude, la répression et la marginalisation de l'opposition au cours des législatives du 10 mai 2012, l’occasion des élections locales du 29 novembre 2012 vient confirmer le faîte accompli définitif de la confiscation de l'État par le pouvoir algérien et la précision de sa rhétorique de défi et de mépris envers la souveraineté populaire. L’expression du faîte accompli s’est traduite en une fraude massive et transparente au grand jour, par la falsification des listes électorales, la généralisation du bourrage des urnes, du vote multiple et  massif des militaires et la falsification des procès-verbaux du vote. Pour couronner le tout, le pouvoir n’a pas hésité à transformer le processus électoral en un gigantesque marché, au mépris du fait politique et de la démocratie et de l’humiliation des acteurs politiques organiques, faisant d’eux des charognards, se disputant à coups de millions les sièges d’élus locaux, source de trafic de tous genres. Faisant de l’accès à la représentativité populaire un lieu de débauche, de perversion politique et de médiatisation honteuse de la corruption, alors qu’en parallèle, il interdit la tenue de manifestations d'associations anti-corruption et la neutralisation de la Cour des comptes. Plus qu’une provocation, il s’agit là d’un défi lancé à toute forme de contestation pour la normalisation politique.
Mais il reste un contentieux de taille que le pouvoir doit régler avec la population, qui lui conteste depuis toujours sa légitimité, en le qualifiant de clan d’Oujda, en référence à la prise du pouvoir par l’EMG des armées des frontières, installé à l’époque de la guerre de libération à Oujda, par un coup de force contre le gouvernement légal installé à l’indépendance à Alger en été 1962. 
Mû aveuglement par son cynisme et sa perversion dans sa fuite en avant délirante, il n’hésitera pas à saisir l’occasion de la visite d’un chef d’État important, en la personne du président de la République française, François Hollande, pour atteindre l’obscène dans sa rhétorique, qui prend des dimensions affreusement fascisantes. En choisissant la ville de Tlemcen comme point de chute pour Hollande, pour venir prononcer un discours à l’adresse des étudiants de cette ville. Le choix de Tlemcen présente en fait deux opportunités efficaces pour sa rhétorique, d’une part, c’est la région du président Bouteflika et d’où est issu un nombre important du sérail, d’autre part, elle se situe à la frontière marocaine à quelques encablures de la ville d’Oujda. L’origine du président et la proximité de cette ville avec la ville d’Oujda représentent en fait une symbolique forte pour une insinuation au clan d’Oujda, symbole contesté des origines du pouvoir despotique algérien. Le choix de cette ville ne présente par ailleurs aucune motivation sérieuse. Si le choix était porté par exemple sur Batna, capitale des Aurès, en tant que bastion de la rébellion à l’occupation coloniale, ou alors Constantine (l’antique Cirta), capitale de l’embryon de l'État algérien à l’époque numide, cela aurait eu un sens certain. En invitant Hollande dans cette ville, le pouvoir algérien semble accentuer sa rhétorique de déni de la souveraineté du peuple, en confirmant cyniquement le reproche  populaire de la confiscation de l’État par le clan d’Oujda, comme par un passage à l’acte, à la différence que celui-ci est mûrement réfléchi et délibérément planifié. Un passage à l’acte, qui vient faire écho au bras d’honneur adressé aux Algériens par un homme politique français et soutenu par une partie importante de ses confrères, en réponse à leur demande de reconnaissance du tort colonial à l’ancienne colonie.
Par mimétisme ou par concours de circonstances, le clan d’Oujda s’apprête à adresser à son tour un bras d’honneur à ses propres compatriotes en cette circonstance. Mais au-delà de la comparaison de ces gestes obscènes et fascisants de la part des uns et des autres envers le peuple algérien, la nature du tort qui leur est causé par les uns et les autres est incomparable et ne saurait constituer un quelconque amalgame. Car, si l’on peut trouver des circonstances atténuantes au clan d’Oujda, pour les crimes commis contre son propre peuple, il ne saurait y avoir d’équivalent de traitement pour les crimes commis par la colonisation. Des crimes qualifiés d’extermination, de crimes de masse, de crimes contre l’humanité, d’ethnocide, de destruction du tissu social, économique et culturel et de pillage systématique des richesses du peuple algérien et son transfert en métropole. Mais ceci est une autre histoire. Elle sera prise en considération en temps voulu, lorsque le peuple algérien aura recouvré sa souveraineté et restitué son État, qui est à présent confisqué par ce cynique clan d’Oujda. Lorsque de véritables patriotes auraient pris en main les destinées de la Nation algérienne. Car pour l’heure, on ne peut s’attendre de la part des hommes, qui ont bafoué la dignité de ce peuple, de la réclamer en leur nom à l’ancienne puissance coloniale. Il faudra pour cela qu’ils soient légitimes à les représenter, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Car le pouvoir du clan d’Oujda ne représente pas le peuple algérien, pour recevoir le tort fait à ce peuple,  parce qu’un pouvoir qui ôte lui-même la dignité d'un peuple ne peut la revendiquer d'autrui pour lui, sauf si ce pouvoir est mafieux, et il est de coutume que la mafia conditionne la défense des intérêts de ses protégés par la confiscation de leur souveraineté et de leur racket. Sur ce registre, en temps voulu,  lorsque les Algériens auront restitué leur souveraineté, et se sont dotés d’une diplomatie représentative de leurs intérêts, ils sauront conditionner leurs relations avec les auteurs du tort qui leur a été fait à juste raison pour restituer leur dignité.
D’autant plus, les hommes au pouvoir aujourd’hui ont plus besoin de l’ancienne colonie pour assurer leur survie en échange du bradage des richesses nationales que de les affronter sur ce terrain. C’est du moins, là où semble résider l’essentiel de la motivation de la visite d’Hollande en Algérie. Embourbé dans la crise économique qui menace son pays d'une dangereuse récession, il lui importe qui va-t-il visiter, l'essentiel réside pour lui de veiller à la bonne santé de son pays et de son peuple, en tant que patriote élu souverainement, pour cela, il lui faut des contrats. Hollande vient en Algérie faire le marché pour son pays.
Quelle Algérie Hollande vient-il visiter en fait, est-ce celle qui est reniée par le peuple algérien, ou celle qui lui garantit l’embellissement de son pays, ce pour quoi il a été élu ?
En s’adressant au peuple algérien, est-il en mesure de s’indigner de la confiscation de leur État par un pouvoir despotique, et penser un instant aux crimes commis contre ce peuple par ce pouvoir, alors que lui-même porte dans sa conscience des crimes plus horribles encore et commis cette fois contre ce peuple par son propre peuple ?
Que peut attendre le peuple algérien de la visite de Hollande ? Rien. Car l’histoire n’appartient pas au champ des sirènes que l’on entend par-ci, et par-là, aussi bien dans la presse organique que dans les discours officiels claniques, « la voix de la raison est basse, mais ne cesse d’être entendue », » disait Sigmund Freud. La raison des peuples est au-dessus des intérêts et des compromis diplomatiques conjoncturels. Le temps de la réconciliation ne peut advenir, si les conditions pour l’accomplir ne sont pas réunies. Dans nos conditions actuelles, le bras d’honneur de Gérad Longuet est une insulte à la hauteur civilisationnelle de la France et à la mémoire des grands hommes qui l’ont construite, au même titre que les artisans de la barbarie coloniale qui l’ont conduite au nom de la France. Quant aux despotes Algériens, leur destin est lié au temps, qui travaille contre eux, et n’auront de place dans l’histoire, qu’un petit paragraphe pour évoquer l’errance malheureuse d’une Nation en reconstruction après un long cataclysme.
Youcef  Benzatat: http://blogs.mediapart.fr/blog/youcef-benzatat/161212/hollande-tlemcen-le-bras-d-honneur-du-clan-d-oujda-ses-compatriotes

10/12/2012

طاح في مول الفول

Ali Bel Hadj (FIS dissout) Remis à sa place de la meilleure des façons et avec des arguments qu'il n'aura aucune possibilité de mettre en doute :)

Comme on dit chez nous "طاح في مول الفول"

من البيت المقدس الإمام صلاح الدين بن إبراهيم أبو عرفة يرد على
أباطيل و ضلال و غش علي بلحاج رئيس الجبهة الإسلامية للإنقاذ و يفنذها كلمة كلمة حرفا حرفا، من كتاب الله و سنته و يتحدى جميع أئمة الهوى و الضلال
Dommage que ce personnage n'ait pas été là en 1991. On aurait peut être pu éviter des morts.
Cet imam répond à Ali Bel Hadj (FIS)
 
 

25/11/2012

........> Un pacte de croissance, avec quoi dedans ? <...........


Quand le Premier ministre parle du pays, on a du mal à se rappeler qu’il est au gouvernement depuis treize ans. Il semble y débarquer et le découvrir, se disant “choqué” par le taux d’inflation, par la bureaucratie bancaire, par la résistance à l’adhésion à l’OMC !

Devant les acteurs socioéconomiques, il compare même la situation de l’Algérie à celle des républiques staliniennes résiduelles. Le style anecdotique avec lequel il pose les problèmes de l’économie nationale cache mal l’impossibilité politique — ou le refus — de s’attaquer aux racines de la panne économique.

Sellal s’étonne de pratiques telles que l’exigence de l’extrait de naissance numéro 12 ou le contrôle par les banques des dépôts et retraits ; or, c’est bien l’État qui oblige nos banques à surveiller tous les mouvements financiers, y compris les plus anodins, au profit d’une instance de “lutte contre le blanchiment d’argent”.


Celle-ci travaille d’ailleurs exclusivement sur la base des “déclarations de suspicion” transmises par les banques. Et, pour “suspecter”, les banques sont obligées de “tracer” les opérations les plus anodines de leurs clients.

De la même manière, ce n’est pas le défaut de “facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne” qui contrarie l’investissement et la croissance ; mais l’impasse de l’investissement est due à bien d’autres handicaps, tels que la gestion du foncier industriel, la réglementation du commerce extérieur, la concurrence déloyale de l’économie informelle, la législation concernant la monnaie et le change, etc. Nous sommes donc loin d’un simple dysfonctionnement bureaucratique de banques primaires.

Il y a aussi l’hypothèque de la loi sur les 51/49% et le Crédoc dont Sellal dément le blocage en recourant à l’exemple de projets qui n’en sont encore qu’au stade de l’intention : le projet sidérurgique qatari de Bellara et le projet SNVI-Renault à Oran. Deux réalisations virtuelles, qui n’existent pas. Ces exemples prouvent que, contrairement à ce que Sellal veut démontrer, la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2009 a effectivement plombé les IDE et les projets de partenariat !
D’un autre côté, on ne peut tout de même pas proclamer l’urgence de l’adhésion à l’OMC et faire fonctionner l’économie sur la base d’initiatives autoritaires comme celle de donner la priorité aux desiderata des amis qataris ou celle de céder les 100% d’Alver à un investisseur français. Paradoxalement, le gouvernement, qui dit se soucier du transfert de technologie, fait appel à des opérateurs étrangers, au détriment des capacités nationales, et dans des industries où l’Algérie sait déjà faire : l’acier et le verre, par exemple !

La Corée du Nord, qui nous sert de cliché, a au moins l’avantage d’avoir une politique économique qui, pour être d’un autre temps, n’en est pas moins lisible. L’Algérie n’a pas de politique économique. Et, côté sphère sociale, le mur de Berlin n’est pas encore tombé : le pouvoir impose encore aux travailleurs la représentation monopolistique d’un syndicat de type soviétique.
Dans ce contexte où la manne pétrolière tient lieu de “réussite macroéconomique” et autorise l’inertie et le bricolage socioéconomique, quel contenu le gouvernement peut-il mettre dans le slogan de “pacte de croissance” ?



Par : Mustapha Hammouche.......>liberté

19/11/2012

Et si la Palestine se situait au Maghreb? elle aurait déjà eue son indépendance!

الجزائر هو البلد الوحيد الذي يشهد له التاريخ و الأمم  أعطائه درسا لأحد أقوى دول العالم عتادا و جندا منذ صلاح الدين الأيوبي .... فحب من حب و كره من كره. و أنا متيقن بأن الأوضاع قد تختلف لو كانت فلسطين الحبيببة بين الجزائر و تونس أو المغرب الشقيقين.
 

لماذا أنا متأكد مما أقول؟


لأن بفضل 01 نوفمبر 1954 تحررت تونس(1956) و المغرب (1956)

----------------------------------------TRADUCTION----------------------------------------

L'Algérie est le seul pays Arabe, Berbère, Africain et Musulman a avoir donné une leçon, que retiendra l'histoire de l'humanité ainsi que les nations, à l'une des puissances occidentales, depuis le vaillant chef musulman et Kurde "SALAH EDDINE EL AYOUBI" ou SALADIN (que Dieu ait son âme).

Accèpte ou refuse qui voudra.

Partant de ce constat, retenu par l'histoire, je suis convaincu que les choses auraient été différentes pour la Palestine meurtrie, si elle se situait quelque part entre l'Algérie et la Tunisie ou le Maroc frères.

Pourquoi j'en suis convaincu?

Pour la simple raison est que c'est grâce au 1er Novembre 1954, que ces deux pays frères ont eu leurs indépendances (1955 pour le Maroc et 1956 pour la Tunisie).

Au jour d'aujourd'hui, et si tel était le cas, la Palestine aurait, en 2012, fêté son 57éme ou 58éme anniversaire de l'indépendance. Mais bon...

à méditer



22/10/2012

Tous cherchent le gain facile !

Réflexion

Tous cherchent le gain facile !
Les jeunes représentent la majorité de la population en Algérie, ils rêvassent tous d’un avenir meilleur, doré de bonheur et de bien-être, avec un travail facile et un toit de préférence climatisé. Mais comment ? Ce n’est pas leur affaire ! Avenir meilleur, radieux, avec plus de chance de travail et de droit au logement, c’est légitime comme besoins nécessaires pour leur permettre de vivre décemment. Mais ce n’est pas le cas. Avant, les jeunes occupaient des postes d’emploi par passion et ils tenaient à les exercer jusqu’à la retraite. Une attitude qui n’existe quasiment plus chez les jeunes d’aujourd’hui, aussi les jeunes avant trouvaient une satisfaction personnelle inégalée en travaillant dans des secteurs qu’ils aimaient, mais pour les jeunes d’aujourd’hui, ce principe est quasi inexistant, tant qu’ils courent derrière le gain matériel. Ces jeunes n’ont aucune notion du service public et ne courent que derrière l’argent, c’est vraiment malheureux. Le matérialisme a pris le dessus et la situation risque encore de s’aggraver à l’avenir. Pis encore, même les métiers connus pour être exercés généralement par amour comme la médecine, l’enseignement ou dans le secteur de la justice enregistrent annuellement des exodes massifs, des jeunes employés qui n’hésitent pas un instant à rendre leur tablier et emprunter d’autres chemins. Alors, que dire des métiers difficiles? Tels que l’agriculture, le commerce ou même la pêche, du fait que même ceux qui ont déjà des emplois dans des sociétés ou administrations publiques ou privées continuent de postuler à toute offre d’embauche, susceptible d’être plus rentable, annoncée dans la presse ou les sites spécialisés. Ils envoient leur cv et lettre de motivation, attendent d’être contactés et s’absentent de leurs emplois pour aller faire des entretiens d’embauche. Ils trouvent toujours des justifications, soit par des certificats médicaux ou en invoquant des soucis familiaux. C’est à dire que ces jeunes employés se considèrent toujours en situation non permanente et le poste occupé n’est, en fait, qu’un moyen de rester actif en attendant mieux, et ils ne ratent aucune opportunité qui pourrait leur être bénéfique. Ces jeunes ne veulent pas comprendre que l’argent n’est qu’un moyen pour mener une vie décente. Ils ignorent la satisfaction d’être utile pour la société, mais ce n’est qu’à la retraite qu’ils se rendront compte qu’ils se sont gravement trompés en réalisant qu’ils ont raté leur vie seulement en ne pensant qu’à amasser de l’argent.

reflexiondz Faiza.S Lundi 22 Octobre 2012

21/10/2012

Comment sont présentés les Algériens dans Google?


Société

LogoGoogleSalonNouvellesTechnologiesDusseldorf20070925


Le site Slate Afrique s’est amusé à rechercher les requêtes sur google qui concernaient les Africains et le constat n’est pas positif. Beaucoup de requêtes relèvent du cliché, voire du racisme, et pour les Algériens quelles sont les recherches les plus fréquentes ?
La saisie semi-automatique de google en dit long sur les images que véhiculent certaines communautés. Un petit comparatif entre le google France et le google Algérie peut être intéressant. Pour les Algériens il semblerait que les requêtes les plus fréquentes sont :  » les Algériens sont beaux » ou encore « les Algériens sont des guerriers », pour le google.dz. Il semblerait que les Algériens ne soient pas les plus modestes et reconnaissent chez eux des qualités physiques. Pour le google France, les Algériens sont également beaux mais surtout  » les Algériens sont jaloux des Marocains ». Le cliché n’est donc pas loin.
Lorsque l’on regarde plus loin, sur les deux google, dans les premiers résultats, qui sont donc les mieux référencés, la course au idées reçues continue avec comme proposition : « pourquoi les algériens sont sales ? » ou « pourquoi les algériens sont racistes,intolérants et agressifs ».
Et lorsque vous posez la question : « pourquoi les Algériens… » voilà ce qui apparaît :

Dans les deux google, les Algériens semblent être nerveux. Les Algériens eux-mêmes ont des clichés sur les Algériens !
Mais ce ne sont pas spécifiquement les Algériens qui sont les plus méprisés sur google. Slate Afrique a fait le test avec les arabes et les musulmans, et là les résultats sont édifiants : « pourquoi les arabes puent », « pourquoi les arabes volent », « pourquoi les musulmans sont intolérants »  ou encore « pourquoi les musulmans sont-ils méchants ». En somme, une belle ouverture d’esprit ! Mais une autre question se pose, ces internautes trouvent-ils des réponses cohérentes à leurs interrogations sans aucune pertinence ?
AB Algerie focus octobre 21, 2012

Et vous? Quel algérien êtes vous?


Une tribunede Tarik Ghezali dans Jeune Afrique.

Cinq Algériens et un changement
L’ALGÉRIE NE CESSE D’INTRIGUER les observateurs étrangers : « Pourquoi ce pays a-t-il échappé au Printemps arabe ? Au déchaînement contre le film anti- islam? » Les réponses apportées divergent sou- vent : les uns invoquent l’apathie d’un pays aussi fatigué que ses élites septuagénaires ; les autres vantent la maturité politique d’un peuple qui s’est rebellé dès 1988 et a digéré depuis, en le payant très cher, le fantasme de l’islamisme politique... Mais comment les Algériens, eux, se positionnent- ils par rapport au « changement »? Petit tour d’horizon de quelques cas d’école.
Il y a d’abord l’Algérien radical. Pour lui, aucun changement réel ne pourra commencer avant d’avoir fait table rase du pouvoir actuel (« tous pourris »). Il est dans un combat frontal, parfois pertinent, parfois réducteur, toujours courageux. Son carburant est la colère, née de l’injustice et du manque de libertés. Cette colère, légitime, lui fait parfois oublier qu’on ne peut pas supprimer ce qu’on ne peut pas remplacer, et qu’il faudrait mettre autant (voire plus) d’énergie à construire une alternative positive et majoritaire qu’à com- battre les dérives du pouvoir.
Il y a aussi l’Algérien réformiste. Adepte de la stratégie des petits pas, des avancées progres- sives, il joue un jeu délicat où l’effort du compromis frôle constamment le confort de la compromission.
Se méfiant des grandes envolées révolutionnaires, marqué dans sa chair et dans son âme par la décen- nie noire des années 1990 et ses 200000 morts, il craint plus que tout l’irruption d’un nouveau chaos, la réouverture de la boîte de Pandore des démons intérieurs algériens.
Il y a encore l’Algérien éditorialiste, qui élabore des commentaires plus sophistiqués les uns que les autres pour expliquer les agissements du pouvoir – il est vrai souvent déroutants. Il traite volontiers de naïfs ceux qui ne le suivent pas dans les méandres complexes de ses analyses. Le pouvoir algérien s’apparentant en réalité à un mouvement brownien de cercles concurrents
d’intérêts particuliers, aucun Algérien éditorialiste n’arrive à produire la même explication, tout en étant chacun convaincu de détenir la Vérité.
Il y a enfin l’Algérien désabusé, qui a renoncé à tout et ne croit plus en rien. Amer et aigri par le grand gâchis algérien, il n’arrive plus à se projeter, dans son avenir propre comme dans celui de son pays. Son imaginaire se rétrécit à vue d’œil, à l’aune de la dégradation du pays qu’il constate au quotidien. Selon lui, toute velléité de changement est vouée à l’échec : c’est « l’exception algérienne ». Stoïcien dépressif, il avance résigné, tel un héros tragique grec, vers son destin maudit d’Algérien.
Nous, Algériens, avons tous en nous quelque chose de ces différents profils types, qui ont aussi en commun d’avoir à la fois tort et raison: chaque jour charrie en Algérie ses mille et une raisons d’être dégoûtés ; le changement attendu, pour qu’il advienne réellement, devra s’appuyer sur la partie « réformiste » des « décideurs », ceux qui veulent sincèrement bouger ou ont simplement compris le vrai risque à ne pas le faire ; mais ce changement ne pourra être que la conséquence d’un rapport de force, d’une pression extérieure au système – une pression populaire, médiatique et radicale.
On aimerait que ces différents types d’Algériens s’allient et même fusionnent, en prenant le meilleur de chacun : l’engagement du radical, le pragma- tisme du réformiste, l’intelligence de l’éditorialiste et la lucidité du désabusé...
Il faudrait aussi compléter cet alliage par l’apport d’un autre Algérien, que l’on entend encore peu : l’optimiste, celui convaincu que son pays a un grand avenir. Qu’il peut être le premier du monde arabe à faire vivre une « troisième voie » pro- gressiste, ni nationaliste ni islamiste mais patriote et musulmane. Qu’à l’instar d’autres nations comme le Brésil ou laTurquie, l’Algérie peut, en dix ou quinze ans, modifier profondément sa trajectoire et exploiter pleinement ses atouts exceptionnels. Que, sous réserve d’une forte mobilisation citoyenne, ce virage peut être amorcé en 2014, à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.
Au fond, nous avons tellement renoncé que nous ne savons plus ce dont nous sommes capables. Et si le vrai changement commençait par là: reprendre confiance en nos capacités et libérer à nouveau notre audace ?

17/10/2012

Une pépinière de micro-entreprises à l’abandon

 Constantine -  Anciennes galeries de la rue Didouche Mourad
  

L’opération, qui devait faire fonctionner 26 locaux dans différentes activités, s’avère un véritable fiasco.

Abritant une pépinière de microentreprises, les anciennes galeries de la rue Didouche Mourad (ex-Monoprix) se trouvent dans un état d’anarchie indescriptible. Lancée en 2005, suite à un accord conclu entre l’Ansej et la wilaya de Constantine, pour la promotion de l’emploi, l’opération, qui devait rassembler 26 microentreprises, s’est avérée un véritable fiasco. En l’absence de gardiens ou d’agents de sécurité, la bâtisse s’est transformée en un refuge pour des SDF et des délinquants qui ont occupé les deux derniers étages, sérieusement dégradés où les saletés sont repoussantes.
Ce que nous avons relevé lors de notre visite sur place. Une vingtaine de locaux destinés à abriter des bureaux d’architecture, d’avocats, d’entreprises spécialisées dans la gestion des espaces verts, d’ateliers de couture, de pâtisserie, d’informatique, ont été vidés de leurs locataires. Les quelques jeunes, que nous avons rencontrés sur site, évoquent l’absence d’alimentation  en électricité des lieux depuis 2007, avancée comme étant le principal motif pour lequel les bénéficiaires de ces locaux ont délaissé la pépinière. «A son démarrage, le projet a suscité un réel optimisme chez ceux qui se sont engagés; il a laissé croire qu’il aboutira à de bons résultats avec le lancement de plusieurs activités créatrices d’emploi, mais deux ans après les choses ont carrément stagné», regrette le gérant d’une microentreprise spécialisée dans la maintenance électronique.
Nous saurons auprès de sources fiables que la wilaya de Constantine s’est engagée depuis la création de cette pépinière à assurer son approvisionnement en énergie, en vertu d’une convention signée avec les services de la Sonelgaz, mais cette alimentation sera interrompue dès 2007 pour des raisons liées à des factures impayées. «Comment continuer à travailler dans ces conditions et sans électricité, alors que nous avons à notre charge le nettoyage et de la sécurité de la bâtisse», déplore un autre jeune. Pourtant, le siège des anciennes galeries est capable d’abriter des dizaines de locaux, pouvant être exploités dans diverses activités, surtout que le problème de disponibilité de commerces a été le point noir soulevé par les autorités. D’autres s’interrogent sur les raisons qui ont généré cet état de déliquescence et d’abandon dans lequel se trouve le site.
Une situation qualifiée de gabegie au moment où des dizaines de jeunes ne cessent de réclamer des locaux où ils peuvent exercer en toute légalité. Notons que les locataires nous ont affirmé qu’ils ont adressé plusieurs correspondances, depuis 2007, à responsables de la wilaya, de l’Ansej et de l’APC afin de savoir l’institution qui gère ces locaux, en vain. Une question à laquelle on n’a pas trouvé de réponse, après avoir fait le tour des différentes administrations censées assurer la gestion de ces biens de l’Etat, notamment la direction des Domaines. Là, le sous-directeur nous a orienté vers  le chargé des opérations fiscales, lequel ne pipera mot, disant juste qu’il n’a pas le droit de se prononcer ! 
O. -S. Merrouche el watan du 16/10/2012

..............> Assis dans moi-même <..........



par Kamel Daoud


« .Que te dire ? On est tous assis dans la chaloupe et on attend. Bien sûr on mange bien. C'est le paradis de l'intestin chez nous. Depuis le départ des Français, le ventre se porte mieux mais c'est à la tête qu'on a mal. Quant aux mains et bien tu sais, il y a des gens qui rament pour nous et qui sont
Chinois.

Oui tout le monde va bien. Surtout les morts. Ils sont au paradis nous dit-on. Pas dans la poche de Bouteflika. Tu as remarqué qu'on ne fait plus de stèle comme avant ? La commémoration n'est plus une religion. C'est un peu Haram d'incarner l'éternité par du ciment. Et puis le pays a une autre religion plus grave, plus méchante, un peu susceptible : au moindre mot elle vous charge et vous condamne la vieille dame qui veut remplacer Dieu par une photocopie. Du coup, on aime ici plus « Errissala » que « La bataille d'Alger ». Elles sont loin ces années où l'on avait une stèle par village et un village par date. Maintenant, le pays veut une grande mosquée pour tous. Lorsqu'on monte sur son minaret on peut voir toute l'Afrique dit-on. Pourquoi faire ? Ben je ne sais pas. C'est ainsi. Les vieux. Ils ont la vie longue. Y en a qui ont une deuxième et même trois si on compte les prête-noms. C'est bien de vieillir chez nous : cela a le poids de l'expérience et la force de la propriété. Le plus pauvre des vieux possède au moins sa femme ou sa canne ou un souvenir meilleur que le présent. Les autres ? Trop de jeunes. Ils sont le visage glissant comme s'ils sont nés d'un mensonge ou dans un virage. Et le regard mon Dieu ! On dirait qu'ils attendent que leurs aînés crèvent pour leur prendre les chaussures. C'est grave, je te jure : la guerre on la reconduit entre générations dans ce pays. Il y a encore colons et colonisés.

Bon, pour le reste, le pays va bien mais ne va nulle part. Tous assis comme je t'ai dit. Non non ! Les barbus ici chez nous n'ont pas les dents mais ils ont les mêmes idées qu'ils veulent glisser même dans le pain et l'eau. Le problème, tu sais, c'est que les gens ne croient plus en rien et donc ils ne croient pas aux islamistes comme dans les autres pays. Personne ne fait de la politique. C'est la démocratie de l'intestin. Ou la dictature du vide. En fait, c'est comme après la mort : personne n'a de corps sauf les femmes, personne ne possède rien sauf les martyrs, personne ne fait de politique sauf en rampant ou en se faisant marcher dessus. On se promène, puis on se heurte et alors on parle de Mektoub, sans le lire. Le reste du monde est notre ennemi mais on veut aller partout dans le reste du monde, sauf chez nous. Tu y comprends un peu non ? L'essentiel est qu'il ne s'y passe rien. On est tous au même endroit, morts, martyrs, disparus, vivants, nouveau-nés et vieux et jeunes et on attend. Ça manque d'air justement à cause de tous mais bon. On regarde aussi la télé. Plus que des décédés qui attendent un jugement dernier. Et on commente. Entre nous. Pour personne. On sait que le monde est une illusion ou une salle d'attente. Tu veux une image : ici chez nous c'est comme si on était tous assis dans une salle d'attente de dentiste alors que personne n'a plus de dents ! Je divague. Que veux-tu l'indépendance c'est parfois comme ça : cela vous est livré dans mode d'emploi ! »

08/10/2012

Chadli : la faiblesse tranquille



par Kamel Daoud

Du lointain Canada, Sid Ahmed Ghozali, mauvais politicien mais grand analyste et biographe du régime, l'a résumé quelques heures avant la mort de Chadli : le système algérien est resté boumediéniste tout en se débarrassant de Boumediene. Et quand Chadli est mort avant-hier, on l'a compris : après la mort de Boumediene, la dé-boumediénisation (sur le mode de la déstalinisation) n'eut lieu qu'à la présidence, pas ailleurs. Ailleurs le système est resté policier, autoritaire, légitimiste par la force, malgré ses apparences, violent et répressif et avec la même conviction de tuteur suprême de la nation, propriétaire final et gardien du territoire. Du coup, pour certains Algériens, Chadli a été la première société-écran algérienne. Avec lui ont émergé les premiers lobbys, les insolences, les «centres», les «salons» et les parrains et les «services» devenus holding d'affaires et d'influence. Avec Chadli, dit la biographie du régime, est né le divorce qui perdure entre «responsabilité» et pouvoir. Depuis lui, celui qui décide n'est pas celui qui parle et celui qui parle a un rideau derrière le dos. Chadli est le Père, malgré lui, de l'impunité qu'inaugure cette équation.

Du coup, l'image ambiguë de cet homme : sous son règne on a réprimé et tué, en Kabylie pour le printemps berbère et partout pour octobre 88. Mais Chadli, à cause de ce divorce entre pouvoir réel et pouvoir apparent, ne semble pas «coupable» entièrement aux yeux de beaucoup d'Algériens. Il a tué mais n'a pas commis de crime. Paradoxe algérien : les événements d'octobre sont dits «printemps» algérien mais Chadli n'est pas dictateur de cette époque alors que tout printemps suppose un dictateur qui gagne ou qui perd. D'où la première arnaque de l'histoire algérienne moderne : les enfants d'octobre voulaient «dégager» le système, le système a dégagé Chadli et on a été trompés et roulés. Octobre est qualifié de «révolution» avant l'heure mais en même temps Chadli est dit grand ami par Bouteflika. Pour certains, Chadli a fui comme Ben Ali, aurait dû être jugé pour tirs sur manifestants comme Moubarak et a été lynché (médiatiquement) comme Kadhdafi et est parti en VIP comme Ali Salah du Yémen. Pour d'autres, non : il a tenté de démocratiser un système qui a fini par se retourner contre lui et il a été le premier à payer l'équation insoluble entre islamistes et respect du choix des urnes. D'ailleurs, effet curieux de l'histoire, Boumediene a été fasciné par Nasser l'Egyptien là où le général Tantaoui l'Egyptien (et ses militaires) ont été fascinés par la solution algérienne de 1992 face au cas Moubarak.

Et nous dans cette affaire ? Rien. On ne nous dit rien. Pas de devoir de mémoire ni d'obligation d'expliquer et de s'expliquer. Ces gens-là partent un à un sans rien nous dire sur ce qu'ils ont fait ou pas fait de notre pays, qui les a tués, qui ils ont tué. Entre eux, en club fermé et cercle sourcilleux et maquis assis. Question de fond : cet homme est-il coupable ? Réponse : oui. Avec nos condoléances aux siens et aux victimes d'octobre et du printemps berbère.

lequotidiendoran 08/10/2012

Hygiène : Des incinérateurs au profit de chaque wilaya


Les efforts des Collectivités locales en matière d’hygiène seront appuyés au plan gouvernemental par l’acquisition d’incinérateurs au profit de chaque wilaya, a annoncé samedi à Oran le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia.
Ces incinérateurs seront mis en place au niveau des Centres d’enfouisssement technique (CET), a indiqué le ministre, lors de la réunion avec les walis de la région ouest du pays, ajoutant qu’une évaluation des besoins des wilayas «est en cours» en vue de dégager des financements d’appui au titre du Budget de l’Etat et du Fonds commun des collectivités locales (FCCL).
L’inscription de ce dossier à l’ordre du jour de cette rencontre traduit «la détermination des pouvoirs publics à réhabiliter les services publics basiques dans leurs fonctions originelles, et ce, en vue de prendre en charge les préoccupations des citoyens et fournir des pr
estations de qualité», a fait valoir M. Ould Kablia. Le dossier abordé s’intitule «Bilan et mesures prises dans le cadre de l’opération d’envergure nationale pour l’hygiène du milieu, l’enlèvement des ordures ménagères et des déchets solides et les propositions de mesures concrètes pour la réhabilitation, l’organisation et l’encadrement des services publics d’hygiène du milieu et leur pérennisation». Plusieurs mesures ont été mises en oeuvre au titre de cette opération, notamment le recensement des points noirs qui se poursuit encore après avoir permis l’identification de plus de 5.000 points, la mobilisation de 49.412 agents et 9.160 engins dans le cadre des opérations de nettoiement effectuée jusqu’au 16 septembre dernier, et le traitement de plus de 83.647 tonnes de déchets. «L’opération est toujours en cours», a signalé le ministre. La contribution de l’Etat au renforcement des moyens des collectivités locales en matière d’hygiène a été mise en relief lors de cette rencontre, M. Ould Kablia évoquant notamment l’opération de renforcement des parcs communaux de 2005, évaluée à 13 milliards DA, pour l’acquisition de plusieurs matériels dont 649 bennes tasseuses, 944 bennes à ordures, 988 camions et 1.868 tracteurs avec remorques. Une deuxième opération a été initiée en 2009 qui a consacré 32 milliards DA pour l’acquistion de 6.949 engins et matériels roulants, outre les aides accordées aux communes pour faire face aux dépenses liées à l’hygiène et la salubrité publique, dont 5 milliards DA mobilisés en 2011 au titre du FCCL. La présevation des acquis dans ce domaine dépend de l’adhésion du citoyen, a estimé le ministre qui a mis l’accent dans ce sens sur le renforcement de la sensibilisation en vue de réconcilier le citoyen avec son environnement, «condition incontournable pour atteindre l’objectif final tracé», a-t-il souligné.
Souhila H. le financier du 07/10/2012
 
 

30/09/2012

Petit bréviaire des idées algériennes les plus tragiques par Kamel Daoud


septembre 30, 2012

Un Algérien



Kamel Daoud, journaliste
Par : Kamel DAOUD
1° – La débrouillardise est meilleure que l’effort. D’où la suivante : travailler ne sert à rien, ruser sert à tout. Cela donne l’idée de l’argent gratuit, du salaire comme butin, du Bien-vacant comme droit.

2° –  Le pays est un bœuf tombé et nous sommes trente dix millions de couteaux. C’est l’idée du pays comme butin pas comme patrie. L’idée que la fortune est celle du plus rapide, pas du plus travailleur. L’idée que l’Algérie est une vache, une laiterie, un morceau, une propriété. L’idée que « trouver » est plus intelligent que de créer.

3° – La patrie s’arrête au seuil de la porte. Dehors, dans le pallier d’immeuble, dans la rue, dans la place publique, dans l’administration, dans la route et les champs on peut salir, détruire, prendre, voler, casser, faire ses besoins, jeter ses emballages ou déboiser.

4° – Ceux qui sont restés au pays sont des idiots. Ceux qui sont morts pour l’indépendance sont des naïfs. Ceux qui sont revenus sont des perdants. Ceux qui applaudissent sont des imbéciles. Ceux qui y croient sont des attardés.

5° –  Vaut mieux connaitre quelqu’un que connaitre ses droits. Une «Relation » est plus utile qu’une institution.

6° – Les lettrés sont des traitres. Les francophones aiment la France. Les arabophones sont plus proches de Dieu.

7° – Dieu est partout. Donc il peut faire tout à notre place. Car nous ne sommes nulle part. il suffit d’attendre le jugement dernier.

8° – Conduire c’est se détester, s’écraser, se faire mal, faire mal, transgresser, pousser du coude et démontrer son rang, pas son éducation.

9°- La Loi est faite pour être contournée. C’est comme à l’époque des colons même si maintenant on est entre nous.

10° – On signale, à coup d’appel de phare les radars sur les routes mais pas les trous sur le chemin. On dénonce un couple qui s’embrasse pas un arracheur d’arbre, un casseur de vitre, un voleur de couffin du ramadan.

11° –  Nous sommes plus arabes que les arabes. Plus kabyles que les algériens. Moins algériens que nos ancêtres. Plus fiers que les Tunisiens. Plus dignes que les Marocains. Moins noirs que les africains.

12° – Tout les algériens sont mauvais, sauf moi. Tous les algériens sont des violents, sauf moi. Tout les algériens sont idiots et voleurs, sauf moi. L’Algérie se porterait mieux si j’en étais le seul habitant. Je suis le seul à avoir la solution du cas algérien.

13° – Nous avons échoué. Rien ne sert à Rien. Il faut vite mourir pour mieux revivre au Paradis. Il faut partir ou faire revenir la France.

14° – Tout les riches sont des voleurs. Toutes les fortunes sont illégitimes.

15° – Il suffit de rien pour cracher sur l’Indépendance.

16° – On n’aime pas que les étrangers insultent l’Algérie mais nous sommes les premiers à insulter le pays devant le reste du monde.

17° – Pour être algérien il faut être musulman. Ceux qui ne sont pas musulmans ne sont pas algériens.

18° – Il nous faut un dictateur et une dictature car nous sommes ingouvernables par nature, par histoire.

19° – « Ce peuple est ingrat, sale et méchant » pense le régime. « Ce régime est voleur, corrompu et inculte » répond le peuple.

C’est un peu le bréviaire des idées algériennes les plus ancrées, les plus tristes, celles qui nous coutent le plus en temps et en espoir. Ces idées qu’il faut détruire pour pouvoir marcher sur terre et sur la lune et avoir des enfants sains. Il fallait les rappeler, simplement pour nous rendre aux évidences. Pour pouvoir commencer un jour à reconstruire.

01/09/2012

Réponse Mazal Wa9fine .... MARANACH RA9DINE



     Depuis le début de l'année, ce ne serait pas 100 kg mais environ 50 tonnes de kif, de coc, de barbituriques qui auraient été saisis par les services de l'Etat ... Allez savoir combien de centaines de tonnes ont réussis à passer à travers les mailles?

Il y a seulement quelques années de cela, voir 20 grammes de chitt en vente faisait partie de l'insolite... A croire que tout est fait pour que nos jeunes, et nos moins jeunes,  s'enlisent dans l'addiction à la drogue et autres psychotropes, aux seules fins de retrouver la sérénité perdue, pour les uns et à ceux d'en face, la liberté de s'accaparer de tout.

 Aujourd'hui, aussi, il y a plus de chance pour quelqu'un qui n'a pas fait d'études, de mener une vie descente, alors que des bacs+ 03 / + 04 / + 05 ... trouvent tout les problèmes du monde devant l'accès à un emploi qui répond à leur profil ... Et cerise sur le gâteau, combien parmi eux se sont retrouvé devant un employeur, dont le niveau d'études n'a pas dépassé celui du bac.


La réalité de la vie quotidienne en Algérie, est tout autre, car elle n'obéit à aucune logique d'ailleurs. Mazight Kateb disait dans une de ses chansons: Vivre en Algérie,  te demandera de savoir dribbler... en d'autres termes jouer dans les petites ruelles, semble la seule alternative offerte à ceux et celles qui croient faire partie de la caste moyenne, celle qui constitue le pilier même de la société. et c'est cette caste qui s'érode chez nous.



01/08/2012

LA SYRIE EST EN GUERRE CONTRE UNE COALITION OCCIDENTALO-ISLAMISTE

[...] Par la frontière avec la Jordanie, entrent des dizaines de milliers de mercenaires (40 à 60.000 ces derniers jours, selon certaines sources) recrutés dans des pays comme la Libye et l'Afghanistan, nombre d'entre eux appartenant à des groupes terroristes.

Se poursuit et s'intensifie l'entrée d'armes dans le pays, notamment d'armes lourdes comme des dispositifs antichars et des lance-roquettes fournis par l'OTAN, via la Turquie et les monarchies dictatoriales du Conseil de Coopération du Golfe.

Les groupes armés et financés à partir de l'étranger par une coalition de la terreur menée par les États-Unis, la France et l'Allemagne, opérant à partir de la Turquie et financés par le Qatar et l'Arabie saoudite, tentent de prendre des positions à la frontière pour faciliter l'entrée de nouveaux armements et de nouveaux hommes.

Il est de plus en plus difficile de cacher la présence d'agents étrangers britanniques et français sur le terrain et que des agents de la CIA entraînent et choisissent les hommes qui, à partir des camps d'entraînement en Turquie, sont infiltrés dans le pays.

L'armée israélienne renforce ses positions et son action sur le plateau du Golan et fait peser une menace sur le gouvernement syrien.

L'armée turque concentre d'énormes moyens militaires à la frontière avec la Syrie.

[...] La Syrie est en guerre, voilà la vérité. Une guerre montée sur le terrain pendant plus d'un an, programmée dans les couloirs du Pentagone des temps de l'administration Bush, financée depuis des années par une chaîne criminelle de financement et l'injection de millions de dollars qui a alimenté des mercenaires politiques, pantins de Washington et de l'OTAN, qui intègrent aujourd'hui le Conseil national syrien.

[...]

Albano Nunes (membre du secrétariat du Parti communiste portugais)

Source : http://www.facebook.com/LePetitBlanquiste

Mazalna wakfin ?



D’Abou Ghrib à Guantanamo, ce ne sont que des atteintes répétées à la dignité et à l’intégrité de l’homme.
Pourtant, aucun tribunal n’a eu le courage de convoquer l’ancien président américain. Ce qu’ont fait les généraux sanguinaires sionistes en Palestine occupée et au Liban est à inscrire dans le livre noir des tueries collectives.
Pourtant, aucun tribunal ne pensera à se saisir du dossier de ces crimes connus de tous. Mais quand il s’agit d’un général algérien impliqué dans la courageuse tentative de l’ANP et des patriotes éclairés de sauver la république et d’éviter le chaos au pays, la chose devient aisée et un certain Tribunal pénal fédéral veut juger Khaled Nezzar en Suisse !
Cette intolérable ingérence dans nos affaires intérieures de la part d’un pays qui ferait mieux d’arrêter de blanchir l’argent des voleurs et des dictateurs corrompus est à prendre au sérieux.

Cela veut dire qu’après le Liban, l’Irak, la Tunisie, l’Égypte, le Yémen, la Libye et la Syrie, notre tour est venu. Ça commence toujours par des histoires pareilles et ça peut enfler avec des «menaces nucléaires» et allez savoir quoi encore! Ils ont juré de dompter toutes les Républiques pour ne laisser qu’un modèle dans le monde arabe: celui bâti sur la trahison, la veulerie, la dépendance et les reniements, l’Ordre de ces rois et princes qui sont nés pour servir les intérêts de leurs maîtres occidentaux! C’est un test pour nos institutions, pour le gouvernement et les partis. Il faut dénoncer haut et fort cette ingérence! Quant à notre armée qui a prié les journalistes de ne plus l’appeler la «grande muette», qu’elle parle : c’est l’un de ses hommes qui est visé, c’est l’engagement de l’ANP contre l’internationale terroriste qui est passible de condamnations en Suisse ! Que les moudjahidine et les associations de la famille révolutionnaire crient haut et fort leur réprobation.
Et si vous ne parlez pas, on l’aura compris : vous n’allez pas tarder à le vendre, ce pays, mains et pieds liés, aux Qataris et autres enturbannés du Golfe ! C’était bien la peine de gueuler pour un classement cocasse des hymnes nationaux commis par un journal britannique libre.

 Khaled Nezzar a livré son dernier combat pour le drapeau et l’hymne algériens. Il a combattu ceux qui veulent nous priver des couleurs nationales pour lever un autre drapeau – qui a déjà remplacé le «vert-blanc-rouge » au-dessus de notre consulat de Gao (Mali). Quant à l’hymne, cela pourrait très bien être celui d’Arabie saoudite ou du Qatar imposé sur toute l’étendue du nouveau califat ! Alors, «mazalna wakfin» ? Prouvons-le…
Maâmar Farah
maamarfarah20@yahoo.fr

24/07/2012

De jeunes promoteurs devant le tribunal

Gestion des microcrédits à Tamanrasset

 
Après trois ans d’exercice seulement, nombreux sont les jeunes promoteurs qui, n'ayant pas abouti aux résultats escomptés, se trouvent confrontés à des problèmes encore pires que le chômage : le risque de poursuites judiciaires.

Pendant presque six mois, ils ont traîné leurs guêtres dans l’agence de gestion des micro crédits de Tamanrasset pour bénéficier du précieux aval de la commission qui marque la fin du cauchemar de désœuvrement qui hantait leurs esprits.
Après trois ans d’exercice seulement, nombreux sont les jeunes promoteurs qui, n'ayant pas abouti aux résultats escomptés, se trouvent confrontés à des problèmes encore pires que le chômage : le risque de poursuites judiciaires. Leurs projets se sont avérés non viables en raison des bilans déficitaires, ce qui justifie leur incapacité de rembourser les prêts contractés auprès de la Banque nationale d’Algérie (BNA) de Tamanrasset.
Celle-ci, sans chercher d’autres alternatives, a directement intenté une action judiciaire à leur encontre. Par malheur, du statut de chômeur, ils sont passés à celui d’accusé. “La banque m’a octroyé un crédit d’un peu plus de 270 000 DA pour ouvrir un bureau de prestations informatiques. Ce qu’il faut savoir d’abord, c’est que les équipements dont j’avais besoin ont été acquis une année après l’accord du financement. Je me suis trouvé ainsi contraint de payer les charges fiscales et parafiscales alors que mon activité n’avait pas encore démarré.
C’est inconcevable pour un diplômé chômeur qui n’arrive pas à se payer un café. Au début, j’avais commencé par régler mes dettes. Je n’avais pas de quoi rembourser le prêt de la banque, comme c’est le cas pour nombre de jeunes qui ont réalisé des projets à coups de millions et qui ont fini par débourser de leurs propres fonds”, déplore El-Kheire Mohamed, un promoteur qui a bénéficié d’un microcrédit en 2006. Et de renchérir : “En 2009, j’ai adressé à l’Angem un compte rendu de la situation financière de mon entreprise qui allait de mal en pis. Je n’avais même pas de quoi payer une rame de papier en caisse. Alors comment veut-on que je rembourse ma dette à l’échéance prévue ?
C’est impossible.” Un autre promoteur, E. Hichem, en brandissant la liste des jeunes bénéficiaires du crédit dans le cadre du même dispositif et la convention cosignée entre lui et le chargé des études de l’Angem, a tenu à expliquer que “parmi les vingt jeunes concernés par cette histoire de non-remboursement des prêts contractés auprès de la BNA, seuls quatre promoteurs sont poursuivis en justice.
On regrette le népotisme de l’organisme financier qui prétend appliquer la loi en versant complètement dans la partialité.
Quand j’ai eu l’aval de la commission d’approbation des dossiers, on m’a assuré à l’Angem, conformément à l’article 04 de la convention souscrite, qu’en cas de non-remboursement du crédit, le fonds de garantie de l’agence s’engage à rembourser 85% des créances restantes”.

Plus de 100 promoteurs redevables : “La banque ne réclamera ainsi auprès du souscripteur que 15%.
Ce n’est pas le cas malheureusement, puisque pour un prêt de 273 000 DA, je me trouve obligé de rembourser plus de 331 000 DA.” Le directeur de la BNA de Tamanrasset a été clair à ce sujet : “Si au bout de la troisième échéance, le souscripteur ne rembourse pas son prêt, une procédure contentieuse sera engagée contre lui. Actuellement, on comptabilise plus de 100 promoteurs redevables ayant bénéficié des différents dispositifs d’aide à l’emploi des jeunes dont le montant des prêts s'évalue à 80 millions de centimes. Je n’attends certainement pas que le fonds de garantie rembourse cette somme, puisque toutes les démarches entreprises pour régler ce problème sont restées vaines.
Chaque fois, on argue des dossiers incomplets pour échapper à cette situation. Les promoteurs ayant fait banqueroute doivent dresser le bilan déficitaire de trois exercices comptables appuyé du PV de constatation d’un huissier de justice. à partir de là, on arrête les procédures contentieuses engagées contre eux.”
Au passage, le directeur de la BNA n’a pas manqué de signaler que “l’origine de cette situation problématique revient à l’Angem qui ne fait ni contrôler ni suivre les opérations de recouvrement et les échéanciers des promoteurs qui n’ont, à ce jour, pas remboursé leurs prêts juste parce qu’ils ont un lien de parenté ou partagent certaines affinités avec le coordinateur de cette agence”. Pour plus d’explications, nous nous sommes rapprochés du coordinateur de l’Angem, Ba brahim Abderrahmane, qui a, de son côté, expliqué : “Depuis 2005 à ce jour, on n’a jamais poursuivi quiconque en justice. La BNA a trop précipité la procédure, car avant de choisir la voie de la justice, elle aurait dû récupérer le matériel du promoteur et le vendre aux enchères.
Les clauses de la convention signée entre la banque, le Fonds de garantie et l’Angem sont claires. En cas de non-remboursement du prêt, la banque doit transférer le dossier intégralement au fonds pour qu’il se charge de la dette. Malheureusement, la BNA ne fait pas son travail convenablement, puisque les dossiers transférés sont incomplets. Nous avons vainement saisi le directeur de cet organisme pour compléter les pièces manquantes.” Et pour mieux situer les responsabilités, il a précisé que “la banque assume entièrement les conséquences de ses actes”.
 Par : RABAH KARECHE liberté du 24/07/2012

11/07/2012

Quelques raisons contre l'Algérie


Pourquoi l'Algérie serait la prochaine?
 Raison 1:

Algerie prochaine victime de l'OTAN



Raison 2:

Après la Syrie ça sera le tour de l'Algérie


Raison 3:

ALGERIE EN DANGER? Michel Collon : L'Algérie cible de l'impérialisme



29/06/2012


La disparition tragique de notre cher président MOHAMED BOUDIAF, a mis en émoi tout un peuple laissant un grand vide et brisant l’espoir qu’avait suscité cet homme chez le peuple algérien qui passait par une conjoncture des plus difficiles.
Mais au-delà des peines et des regrets, la mort de SI TAYAB fait de lui un symbole, un repère et une mémoire collective fédératrice pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Une jeunesse pour laquelle BOUDIAF incarne l’homme sincère, honnête et intègre qui sait parler à son peuple. Les jeunes, qui sans l’avoir connu pour la plus part d’entre eux, l’évoquent avec affection et nostalgie, mais aussi, se projettent eux même et l’Algérie à traves l’image de cet homme lâchement assassiné dans le passé et devenu ce générateur de nouvelles énergies du changement dans lesquelles la jeunesse puise pour construire le présent et le future de l’Algérie.
BOUDIAF est un héro, et la jeunesse a besoin d'un héros qui lui parle. La mobilisation que suscite l’anniversaire de sa mort montre ce besoin de rattachement de la jeunesse aux grandes figures de son histoire tant usurpée.
Il est évident que l’évocation de BOUDIAF ne se résume plus à la seule nostalgie. Aujourd’hui, BOUDIAF c’est surtout cette projection dans le future que se fait la jeunesse pour l’Algérie. Son évocation par les jeunes rassure et redonne de l’espoir. la multiplication des initiatives jeunes lui rendant hommage révèle ce rôle symbolique et constructeur que joue désormais la figure de BOUDIAF chez les jeunes.
Ainsi, plus de 20ans après sa mort, BOUDIAF, de là où il est,  poursuit son engagement éternel pour la patrie. Sa mort lui fait traverser le temps pour abreuver les jeunes générations d’espoir et d’amour pour l’Algérie.
Aujourd’hui plus que jamais, Nous avons le devoir de nous incliner devant la mémoire du défunt BOUDIAF. Pour que l’oubli ne vienne pas à bout de l’espoir. Pour que la jeunesse soit rassurée et fière de son passé afin de construire son future. Pour que l’engagement et le combat de BUDIAF ne meurent jamais…
Un grand merci à tout ceux qui ont répondu à l'appel et qui se sont rendu à EL ALIA aujourd'hui pour rassurer le défunt BOUDIAF sur l'Algérie de demain...
 extrait du texte du MJIC revu par mouqawal.

22/06/2012

“L’Ansej ne rapporte rien”


Salon national de l’innovation


Par : D. LOUKIL Liberté du 11/06/2012
“Tous les prêts accordés par l'Ansej ne servent à rien, ne rapportent rien, ils sont seulement utilisés pour les services et il n’y a pas de création de savoir-faire technologique.”

Le Salon national de l’innovation, qui a ouvert récemment ses portes au Centre des conventions d’Oran (CCO), a été marqué par les propos tenus par Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur, qui assistait à l’inauguration de cette manifestation, en présence du consul de France et du wali d’Oran. Alors que ce dernier se félicitait de l’opportunité de tenir de tels salons, à même de déclencher au sein des jeunes une culture de l’innovation scientifique, absente dans la société de manière générale, le représentant du ministère estimera devant la presse que le problème venait du secteur économique “qui ne fait pas confiance à l’université, à l’innovation et n’investit pas pour valoriser les innovations amenant un développement technologique au pays”. Ce dernier expliquera comment les pouvoirs publics ont dû pallier ce vide en créant des fonds permettant à des jeunes chercheurs de concrétiser leurs projets innovants en les aidant à réaliser leur propres start-up. Sur ce, M. Aourag dira au sujet de l’orientation des financements pouvant apporter un plus technologique : “Tous les prêts accordés par l'Ansej ne servent à rien, ne rapportent rien, ils sont seulement utilisés pour les services et il n’y a pas de création de savoir-faire technologique.” Une sorte de remise en cause ou, du moins, une critique quant à la finalité des dispositifs d’aide à l’emploi, au moment où les statistiques montrent les taux élevés de faillites et d’échecs des microentreprises. Sur ce, il évoquera la création de 5 ou 6 entreprises ayant lancé des produits innovants, comme des panneaux solaires, des lasers, des détergents à moindre coût, et ce, grâce au nouveau fonds d’aide à l’innovation. Durant l’inauguration de ce salon, le wali d’Oran a proposé au directeur général de la recherche scientifique de réaliser, à Oran, le projet d’un Palais des sciences en assurant pouvoir dégager une assiette de terrain pour ce faire. Initialement, ce projet était prévu à Alger, en collaboration avec l’ambassade de France et l’université de Nice, avec cet objectif de créer un espace permettant aux jeunes une approche vivante de la science, afin de susciter des carrières scientifiques.

D. L

13/06/2012

Al Adhan à la télé : L’injustifiable bigoterie



Nous étions des millions d’algériens d’ici et d’ailleurs à avoir ressenti une grosse colère aux ultimes minutes du match entre les «Verts» et les aigles du Mali.
Pour cause, en pleine anxiété quant à la capacité des coéquipiers de Feghouli à égaliser, les téléspectateurs scotchés au petit écran de l’unique, furent surpris, par un arrêt subit de la retransmission du match. Motif ? La diffusion du sacro-saint «Adhan» (appel à la prière) ! On se croirait chez les wahhabites saoudiens…
Les algériens férus de leur équipe nationale et qui avaient les yeux totalement rivés sur «l’unique», n’en revenaient pas. Il fallait être d’une bigoterie maladive pour infliger une telle sanction «morale» aux supporters des Verts et plus généralement à tous les compatriotes d’ici et de l’étranger.
Même du temps du FIS arrogant et triomphant la télé n’était pas sommée de retransmettre al Adhan et interrompre le programme quel qu’il soit ! C’est, de fait, une pratique aussi démagogique qu’archaïque qui s’apparente à une police des mœurs chargée de rappeler (en live) aux algériens qu’ils doivent aller s’acquitter de leurs devoirs de piété.
Adhan algérois pour une prière décalée à Oran et Annaba
Rien, absolument rien ne justifie cette intrusion cathodique d’une séquence dont on aurait pu se passer par simple bon sens. Il ne s’agit pas ici d’être pour ou contre la religion ni à l’appel de la prière.
La logique aurait voulu que l’appel se fasse par un simple message sur une fenêtre du petit écran sans même «gêner» le programme en cours de diffusion. Il est quasiment certain que le Adhan de dimanche qui a privé les algériens de vivre les dernières minutes du match a été mal perçu ; y compris par ceux nombreux, qui ont répondu à l’appel télévisé du muezzin.
C’est tout simplement de l’irrespect pour les algériens qui n’ont, soit dit en passant, pas de leçon de religiosité à recevoir de ceux qui ont imposé ce Adhan télévisé à l’heure du numérique. Il y a même des téléphones mobiles «équipés» de cette application (diffusion du Adhan) et montrent la direction de la Mecque !
Aussi, les algériens attendent-ils que l’unique diffuse son Adhan pour savoir que l’heure de la prière a sonné ? Pas sûr dans un pays où l’on trouve dans chaque quartier et dans chaque village une mosquée au moins qui diffuse le Adhan à pleins décibels via de puissants hauts parleurs.
Le propos ici n’est pas tant de plaider la cause d’un match de football «bigotement» écourté, mais de pointer la persistance d’une pratique religieusement non justifiée et techniquement superflue.
Adhan, un dogme politicien ?
Elle est non justifiée parce que 18.400 grandes mosquées et plus de 50.000 salles de prières font ce travail de proximité. De plus, le Adhan est également diffusé dans les 48 radios locales et les cinq stations nationales ! Passons sur le fait que tous les priants dignes de ce nom connaissent tout de même les heures de leurs prières…
Cette imposition est aussi mal perçue par les algériens de l’Est, de l’Ouest et du Sud qui doivent écouter l’appel à la prière d’Alger et attendre 30 minutes dans certaines villes du Sud-Ouest, avant d’aller y répondre dans une mosquée !
Les horaires de prières varient en effet entre une ville et une autre. Et l’écart approche les 30 minutes entre la capitale par exemple et les wilayas du Sud comme Bechar et Tamanrasset. Pourquoi obliger nos compatriotes du Sud, de l’Ouest et de l’Est à se mettre à l’heure d’un… «faux» appel à la prière ?
Pas de Adhan lors de la soirée électorale…
Cela frise assurément le ridicule. Çà l’est encore plus pour nos compatriotes de l’étranger qui doivent malgré eux se mettre à l’heure du bled ! C’est dire qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette histoire de Adhan.
Et là où le bât blesse est que cette pratique quasi dogmatique chez nous, est parfois bafouée. Tout le monde se souvient que le jour des élections législatives, on s’est curieusement contenté d’un petit message annonçant le Adhan au JT de 20h00, au moment où l’animateur annonçait les résultats !
Comme quoi quand il est question de faire de la politique, on ne s’encombre pas de scrupules pour «éteindre» la voix cathodique du muezzin officiel. Il est à espérer que nos responsables entendent cet appel à la raison. Amen.
Par Hakim Merabet | algerie1.com| 12/06/2012 |