27/09/2010

Faillite du dispositif Ansej : 50% des entreprises ont disparu


Malgré un dispositif légal et réglementaire jugé très favorable à la création de micro-entreprises en tant que moyen d’aide aux chômeurs, le manque de suivi et d’accompagnement des bénéficiaires induit, dans la majorité des cas, une mort certaine des entreprises.



Ainsi, selon M. Djerrad, commissaire aux comptes et président de l’Union des experts-comptables d’Algérie, « plus de 50% des entreprises créées dans le cadre des dispositifs du micro-crédit finissent par disparaître ». C’est une évaluation qui reste « mesurée » et « en deçà de la réalité », nous confie par ailleurs M. Djerrad. Ce dernier a laissé entendre que le chiffre réel de mortalité des entreprises relevant des mécanismes de soutien à la création d’emploi est beaucoup plus important. Outre le manque d’accompagnement des jeunes promoteurs, il existe également, selon l’orateur, un autre facteur qui induit le manque d’efficacité de ces dispositifs.



Il s’agit, selon M. Djerrad, de l’absence de contrôle des institutions en charge d’appliquer les dispositifs de création de micro-entreprises. « Les dispositifs sont extraordinaires sur le plan réglementaire, mais en pratique, il n’y a ni suivi ni contrôle de ces dispositifs et des entités qui les gèrent », a-t-il affirmé. « Celles-ci n’ont aucun compte à rendre, ce qui rend impossible toute évaluation crédible », insiste le commissaire aux comptes, qui pose aussi le problème « des taux dérisoires de remboursement des crédits alloués aux chômeurs et du manque flagrant de transparence ». M. Djerrad en veut pour preuve l’absence de bilans d’évaluation des dispositifs existants.



Il faut dire, en effet, que lors de la table ronde, 19 Octobre dernier, consacrée à la micro-finance et  organisée dans le cadre du forum d’El Moudjahid, les intervenants étaient dans l’incapacité de fournir les bilans récents des dispositifs de micro-crédit. Ainsi, le représentant de l’Ansej s’est contenté de renvoyer la presse au seul bilan publié par son organisme et datant de 2005 ! Un bilan qui faisait ressortir alors un taux de mortalité de 20 à 25% des entreprises créées dans le cadre de l’Ansej.



Une évaluation qui est de toute façon dépassée et qui, de surcroît, ne semble pas du tout en phase avec la réalité. Sur le terrain, beaucoup d’entrepreneurs aidés par l’Ansej – ou par les autres dispositifs de micro-financement – échouent en cours de route, restent dans l’informel ou refusent de rembourser le crédit. « Le problème des crédits impayés est difficile à résoudre », nous dit M. Djerrad, soulignant que les bénéficiaires ont en général le sentiment que le crédit est « un droit », voire « un don de l’Etat ».



Les organismes se voient donc démunis face au faible taux de recouvrement, les procédures judiciaires sont longues et coûteuses par rapport au faible taux d’intérêt du micro-financement et les résultats des procédures incertains. Lors de la table ronde sur la micro-finance, les participants ont relevé également le problème de l’absence d’une institution spécialisée dans la gestion du micro-crédit (IMF).



Cette institution devrait pourtant permettre à l’Etat, selon les spécialistes, de se charger uniquement de la politique du micro-crédit en tant qu’outil de développement économique des populations défavorisées et du contrôle de l’activité de micro-finance pour éviter les abus et la corruption, laissant à l’IMF – qui travaille avec les ONG, les associations et des bureaux d’études spécialisés – le soin d’accorder et de rentabiliser les crédits en vue de créer une véritable dynamique de micro-finance.

source: el watan du 20/10/2009

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonsoir bref j'ai eu mon camion frigo en 2001 et j'usqu a ce jour je n'ai pas rembourssee mon credit qui s'eleve a 900000.00 da bna+340000.00 ensej et le plus beau les impot 900000.00 da alore que je ne fesee que le transport .Le problemme qui s'est posee dans le temp c les conaissance la chipa et les promesse qui n'aboutisse a rien j'ai du versse 800000.00 a la bna j'ai du transporte et distrubuer du lait et des produit laitier mais avec les credits des particulier et un vole mon avenir et tombe dans l'eau !!!?????????????? j'ai une famille a charge l'ensej HACHAHA c moi qui a mal calcule la tragectoire avoire un camion frigo et partir au sud c rentable mais ceux qui possede des semiremorque ne te laisse rien .En conclusion que je doit donne et que j'ai donne au jeuns L'avenir est entre vos mains vous voulez devenir aise mais pas riche? faitent un projet selon vos competance et vos diplomes et ne vous aventuree pas avec des sommes enorme qui vous rendent un endetee comme moi ma verssion et veridicte et j'ai voulu m'enrichire et je suis dans l'incapacitee d'honoree mes due envers l'etat et je voudree savoir s'il y a une gomme pour l'effacement des dettes ou un dispositife pour nous reduire cette dernier ? Et boncourage pour les nouveaux AISE MAIS PAS RICHE