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mouqawal dans tout ses états
27/01/2013
19/12/2012
Pourquoi Hollande a choisi de visiter Tlemcen?
Pour mouqawal:
Pour certains:
Hollande à Tlemcen, le « bras d’honneur » du clan d’Oujda à ses compatriotes
16 décembre 2012
Par Youcef Benzatat
Devant l’exacerbation du pouvoir algérien, par l’insistance du
peuple à lui contester sa légitimité, le qualifiant de pouvoir
despotique répondant au nom du clan d’Oujda, celui-ci, saisissant
l’occasion de la visite d’Hollande en Algérie, l’invite à Tlemcen,
bastion de ce clan, comme pour adresser « un bras d’honneur » au peuple
algérien, suite à son insistance dans la contestation de sa légitimité.
La visite du président François Hollande en Algérie intervient à un
moment critique, où le processus de verrouillage définitif de la société
et du champ politique en Algérie a été mené à terme, en complète
contradiction avec la promesse de consolidation du processus
démocratique annoncé par le président Abdelaziz Bouteflika lors de son
discours à la Nation le 15 avril 2011. La société algérienne a pu
constater lors de l’échéance électorale du 10 mai 2012 pour les
législatives, que l’adoption des nouvelles lois était en réalité pour le
pouvoir algérien une occasion de plus pour maîtriser davantage la
société civile et l’opposition politique, soit un moyen de renforcement
supplémentaire du contrôle de la société algérienne dans son ensemble.
Les conséquences de cette contradiction entre les réformes politiques
annoncées et les textes des nouvelles lois adoptées depuis janvier 2012
ont contribué à aggraver la béance qui sépare la société et le pouvoir.
La manifestation du mécontentement des électeurs devant ce mensonge
cynique n’a pas tardé à s’exprimer par un boycott massif des élections
législatives du 10 mai 2012. Comme si ce mensonge ne suffisait pas, le
pouvoir n’a pas hésité à renchérir de cynisme, en réaction à la
résistance du peuple algérien, par une fraude spectaculaire et de faire
élire le parti du pouvoir, - la pâle copie du glorieux FLN qui a
restitué la souveraineté nationale de l’emprise coloniale et qui a été
confisqué et détourné de sa mission de construction de l’Algérie
indépendante – par la concentration de la représentativité de la façade
démocratique autour de lui.
À ce stade de perversion du pouvoir algérien, personne ne pouvait
encore douter du degré d’enfoncement de sa fuite en avant vers plus de
cynisme envers le peuple, de mépris de la chose publique, de l’abandon
de la souveraineté nationale au profit des puissances étrangères, qui
lui assurent protection et maintien au pouvoir en échange de leur
bradage de l’Algérie à vil prix.
Personne encore en ces moments troubles n’osait traduire sa
rhétorique, déployée en la circonstance, à sa juste signification. On
s’efforçait naïvement et affectueusement à en minimiser la portée en
qualifiant ses termes de dérives langagières attribuées à un personnage
sénile et irresponsable en la personne d’Abdelaziz bouteflika, sans
mesurer la gravité de ces termes lourds de signification qu’il
employait. Pourtant, on ne pouvait douter de sa mauvaise foi par des
insinuations aussi paradoxales que la référence au 1° novembre 1954 et
le laconique défi « tab j’nanna », une métaphore potagère qui signifie
littéralement : notre jardin est mûr (le temps de notre domination de la
société est révolu). Une rhétorique en somme de défi et de menace
adressée au peuple s’il oserait lui contester sa légitimité à travers un
soulèvement populaire à l’image du jour du déclenchement de la guerre
de libération nationale. Une rhétorique qu’il emprunte au peuple et
qu’il la lui renvoie sous forme pervertie de défi et de menace. Car le
peuple algérien, excédé par la perpétuation du statu quo, ne cesse de
faire pression sur le pouvoir par la menace d’un soulèvement populaire à
l’image du 1° novembre 1954, pour dit-il, en finir avec la
gérontocratie au pouvoir. Venez donc déloger la gérontocratie que nous
sommes par un soulèvement populaire à l’image du 1° novembre 1954,
semble défier le pouvoir algérien son peuple, à travers sa rhétorique
cynique et perverse, comme une fuite en avant par la menace de la
répression et du chaos.
Après le mensonge des réformes politiques, la fraude, la répression
et la marginalisation de l'opposition au cours des législatives du 10
mai 2012, l’occasion des élections locales du 29 novembre 2012 vient
confirmer le faîte accompli définitif de la confiscation de l'État par
le pouvoir algérien et la précision de sa rhétorique de défi et de
mépris envers la souveraineté populaire. L’expression du faîte accompli
s’est traduite en une fraude massive et transparente au grand jour, par
la falsification des listes électorales, la généralisation du bourrage
des urnes, du vote multiple et massif des militaires et la
falsification des procès-verbaux du vote. Pour couronner le tout, le
pouvoir n’a pas hésité à transformer le processus électoral en un
gigantesque marché, au mépris du fait politique et de la démocratie et
de l’humiliation des acteurs politiques organiques, faisant d’eux des
charognards, se disputant à coups de millions les sièges d’élus locaux,
source de trafic de tous genres. Faisant de l’accès à la
représentativité populaire un lieu de débauche, de perversion politique
et de médiatisation honteuse de la corruption, alors qu’en parallèle, il
interdit la tenue de manifestations d'associations anti-corruption et
la neutralisation de la Cour des comptes. Plus qu’une provocation, il
s’agit là d’un défi lancé à toute forme de contestation pour la
normalisation politique.
Mais il reste un contentieux de taille que le pouvoir doit régler
avec la population, qui lui conteste depuis toujours sa légitimité, en
le qualifiant de clan d’Oujda, en référence à la prise du pouvoir par
l’EMG des armées des frontières, installé à l’époque de la guerre de
libération à Oujda, par un coup de force contre le gouvernement légal
installé à l’indépendance à Alger en été 1962.
Mû aveuglement par son cynisme et sa perversion dans sa fuite en
avant délirante, il n’hésitera pas à saisir l’occasion de la visite d’un
chef d’État important, en la personne du président de la République
française, François Hollande, pour atteindre l’obscène dans sa
rhétorique, qui prend des dimensions affreusement fascisantes. En
choisissant la ville de Tlemcen comme point de chute pour Hollande, pour
venir prononcer un discours à l’adresse des étudiants de cette ville.
Le choix de Tlemcen présente en fait deux opportunités efficaces pour sa
rhétorique, d’une part, c’est la région du président Bouteflika et d’où
est issu un nombre important du sérail, d’autre part, elle se situe à
la frontière marocaine à quelques encablures de la ville d’Oujda.
L’origine du président et la proximité de cette ville avec la ville
d’Oujda représentent en fait une symbolique forte pour une insinuation
au clan d’Oujda, symbole contesté des origines du pouvoir despotique
algérien. Le choix de cette ville ne présente par ailleurs aucune
motivation sérieuse. Si le choix était porté par exemple sur Batna,
capitale des Aurès, en tant que bastion de la rébellion à l’occupation
coloniale, ou alors Constantine (l’antique Cirta), capitale de l’embryon
de l'État algérien à l’époque numide, cela aurait eu un sens certain.
En invitant Hollande dans cette ville, le pouvoir algérien semble
accentuer sa rhétorique de déni de la souveraineté du peuple, en
confirmant cyniquement le reproche populaire de la confiscation de
l’État par le clan d’Oujda, comme par un passage à l’acte, à la
différence que celui-ci est mûrement réfléchi et délibérément planifié.
Un passage à l’acte, qui vient faire écho au bras d’honneur adressé aux
Algériens par un homme politique français et soutenu par une partie
importante de ses confrères, en réponse à leur demande de reconnaissance
du tort colonial à l’ancienne colonie.
Par mimétisme ou par concours de circonstances, le clan d’Oujda
s’apprête à adresser à son tour un bras d’honneur à ses propres
compatriotes en cette circonstance. Mais au-delà de la comparaison de
ces gestes obscènes et fascisants de la part des uns et des autres
envers le peuple algérien, la nature du tort qui leur est causé par les
uns et les autres est incomparable et ne saurait constituer un
quelconque amalgame. Car, si l’on peut trouver des circonstances
atténuantes au clan d’Oujda, pour les crimes commis contre son propre
peuple, il ne saurait y avoir d’équivalent de traitement pour les crimes
commis par la colonisation. Des crimes qualifiés d’extermination, de
crimes de masse, de crimes contre l’humanité, d’ethnocide, de
destruction du tissu social, économique et culturel et de pillage
systématique des richesses du peuple algérien et son transfert en
métropole. Mais ceci est une autre histoire. Elle sera prise en
considération en temps voulu, lorsque le peuple algérien aura recouvré
sa souveraineté et restitué son État, qui est à présent confisqué par ce
cynique clan d’Oujda. Lorsque de véritables patriotes auraient pris en
main les destinées de la Nation algérienne. Car pour l’heure, on ne peut
s’attendre de la part des hommes, qui ont bafoué la dignité de ce
peuple, de la réclamer en leur nom à l’ancienne puissance coloniale. Il
faudra pour cela qu’ils soient légitimes à les représenter, ce qui n’est
pas le cas aujourd’hui. Car le pouvoir du clan d’Oujda ne représente
pas le peuple algérien, pour recevoir le tort fait à ce peuple, parce
qu’un pouvoir qui ôte lui-même la dignité d'un peuple ne peut la
revendiquer d'autrui pour lui, sauf si ce pouvoir est mafieux, et il est
de coutume que la mafia conditionne la défense des intérêts de ses
protégés par la confiscation de leur souveraineté et de leur racket. Sur
ce registre, en temps voulu, lorsque les Algériens auront restitué
leur souveraineté, et se sont dotés d’une diplomatie représentative de
leurs intérêts, ils sauront conditionner leurs relations avec les
auteurs du tort qui leur a été fait à juste raison pour restituer leur
dignité.
D’autant plus, les hommes au pouvoir aujourd’hui ont plus besoin de
l’ancienne colonie pour assurer leur survie en échange du bradage des
richesses nationales que de les affronter sur ce terrain. C’est du
moins, là où semble résider l’essentiel de la motivation de la visite
d’Hollande en Algérie. Embourbé dans la crise économique qui menace son
pays d'une dangereuse récession, il lui importe qui va-t-il visiter,
l'essentiel réside pour lui de veiller à la bonne santé de son pays et
de son peuple, en tant que patriote élu souverainement, pour cela, il
lui faut des contrats. Hollande vient en Algérie faire le marché pour
son pays.
Quelle Algérie Hollande vient-il visiter en fait, est-ce celle qui
est reniée par le peuple algérien, ou celle qui lui garantit
l’embellissement de son pays, ce pour quoi il a été élu ?
En s’adressant au peuple algérien, est-il en mesure de s’indigner de
la confiscation de leur État par un pouvoir despotique, et penser un
instant aux crimes commis contre ce peuple par ce pouvoir, alors que
lui-même porte dans sa conscience des crimes plus horribles encore et
commis cette fois contre ce peuple par son propre peuple ?
Que peut attendre le peuple algérien de la visite de Hollande ? Rien.
Car l’histoire n’appartient pas au champ des sirènes que l’on entend
par-ci, et par-là, aussi bien dans la presse organique que dans les
discours officiels claniques, « la voix de la raison est basse, mais ne
cesse d’être entendue », » disait Sigmund Freud. La raison des peuples
est au-dessus des intérêts et des compromis diplomatiques conjoncturels.
Le temps de la réconciliation ne peut advenir, si les conditions pour
l’accomplir ne sont pas réunies. Dans nos conditions actuelles, le bras
d’honneur de Gérad Longuet est une insulte à la hauteur
civilisationnelle de la France et à la mémoire des grands hommes qui
l’ont construite, au même titre que les artisans de la barbarie
coloniale qui l’ont conduite au nom de la France. Quant aux despotes
Algériens, leur destin est lié au temps, qui travaille contre eux, et
n’auront de place dans l’histoire, qu’un petit paragraphe pour évoquer
l’errance malheureuse d’une Nation en reconstruction après un long
cataclysme.
Youcef Benzatat: http://blogs.mediapart.fr/blog/youcef-benzatat/161212/hollande-tlemcen-le-bras-d-honneur-du-clan-d-oujda-ses-compatriotes
10/12/2012
طاح في مول الفول
Ali Bel Hadj (FIS dissout) Remis à sa place de la meilleure des façons et avec des arguments qu'il n'aura aucune possibilité de mettre en doute :)
Comme on dit chez nous "طاح في مول الفول"
من البيت المقدس الإمام صلاح الدين بن إبراهيم أبو عرفة يرد على
أباطيل و ضلال و غش علي بلحاج رئيس الجبهة الإسلامية للإنقاذ و يفنذها
كلمة كلمة حرفا حرفا، من كتاب الله و سنته و يتحدى جميع أئمة الهوى و
الضلال
Dommage que ce personnage n'ait pas été là en 1991. On aurait peut être pu éviter des morts.
Cet imam répond à Ali Bel Hadj (FIS)
25/11/2012
........> Un pacte de croissance, avec quoi dedans ? <...........
Quand le Premier ministre parle du pays, on a du mal à se rappeler qu’il est au gouvernement depuis treize ans. Il semble y débarquer et le découvrir, se disant “choqué” par le taux d’inflation, par la bureaucratie bancaire, par la résistance à l’adhésion à l’OMC !
Devant les acteurs socioéconomiques, il compare même la situation de l’Algérie à celle des républiques staliniennes résiduelles. Le style anecdotique avec lequel il pose les problèmes de l’économie nationale cache mal l’impossibilité politique — ou le refus — de s’attaquer aux racines de la panne économique.
Sellal s’étonne de pratiques telles que l’exigence de l’extrait de naissance numéro 12 ou le contrôle par les banques des dépôts et retraits ; or, c’est bien l’État qui oblige nos banques à surveiller tous les mouvements financiers, y compris les plus anodins, au profit d’une instance de “lutte contre le blanchiment d’argent”.
Celle-ci travaille d’ailleurs exclusivement sur la base des “déclarations de suspicion” transmises par les banques. Et, pour “suspecter”, les banques sont obligées de “tracer” les opérations les plus anodines de leurs clients.
De la même manière, ce n’est pas le défaut de “facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne” qui contrarie l’investissement et la croissance ; mais l’impasse de l’investissement est due à bien d’autres handicaps, tels que la gestion du foncier industriel, la réglementation du commerce extérieur, la concurrence déloyale de l’économie informelle, la législation concernant la monnaie et le change, etc. Nous sommes donc loin d’un simple dysfonctionnement bureaucratique de banques primaires.
Il y a aussi l’hypothèque de la loi sur les 51/49% et le Crédoc dont Sellal dément le blocage en recourant à l’exemple de projets qui n’en sont encore qu’au stade de l’intention : le projet sidérurgique qatari de Bellara et le projet SNVI-Renault à Oran. Deux réalisations virtuelles, qui n’existent pas. Ces exemples prouvent que, contrairement à ce que Sellal veut démontrer, la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2009 a effectivement plombé les IDE et les projets de partenariat !
D’un autre côté, on ne peut tout de même pas proclamer l’urgence de l’adhésion à l’OMC et faire fonctionner l’économie sur la base d’initiatives autoritaires comme celle de donner la priorité aux desiderata des amis qataris ou celle de céder les 100% d’Alver à un investisseur français. Paradoxalement, le gouvernement, qui dit se soucier du transfert de technologie, fait appel à des opérateurs étrangers, au détriment des capacités nationales, et dans des industries où l’Algérie sait déjà faire : l’acier et le verre, par exemple !
La Corée du Nord, qui nous sert de cliché, a au moins l’avantage d’avoir une politique économique qui, pour être d’un autre temps, n’en est pas moins lisible. L’Algérie n’a pas de politique économique. Et, côté sphère sociale, le mur de Berlin n’est pas encore tombé : le pouvoir impose encore aux travailleurs la représentation monopolistique d’un syndicat de type soviétique.
Dans ce contexte où la manne pétrolière tient lieu de “réussite macroéconomique” et autorise l’inertie et le bricolage socioéconomique, quel contenu le gouvernement peut-il mettre dans le slogan de “pacte de croissance” ?
Par : Mustapha Hammouche.......>liberté
19/11/2012
Et si la Palestine se situait au Maghreb? elle aurait déjà eue son indépendance!
الجزائر هو البلد الوحيد الذي يشهد له التاريخ و الأمم أعطائه درسا لأحد أقوى دول العالم عتادا و جندا منذ صلاح الدين الأيوبي .... فحب من حب و كره من كره. و أنا متيقن بأن الأوضاع قد تختلف لو كانت فلسطين الحبيببة بين الجزائر و تونس أو المغرب الشقيقين.
لماذا أنا متأكد مما أقول؟
لأن بفضل 01 نوفمبر 1954 تحررت تونس(1956) و المغرب (1956)
----------------------------------------TRADUCTION----------------------------------------
L'Algérie est le seul pays Arabe, Berbère, Africain et Musulman a avoir donné une leçon, que retiendra l'histoire de l'humanité ainsi que les nations, à l'une des puissances occidentales, depuis le vaillant chef musulman et Kurde "SALAH EDDINE EL AYOUBI" ou SALADIN (que Dieu ait son âme).
Accèpte ou refuse qui voudra.
Partant de ce constat, retenu par l'histoire, je suis convaincu que les choses auraient été différentes pour la Palestine meurtrie, si elle se situait quelque part entre l'Algérie et la Tunisie ou le Maroc frères.
Pourquoi j'en suis convaincu?
Pour la simple raison est que c'est grâce au 1er Novembre 1954, que ces deux pays frères ont eu leurs indépendances (1955 pour le Maroc et 1956 pour la Tunisie).
Au jour d'aujourd'hui, et si tel était le cas, la Palestine aurait, en 2012, fêté son 57éme ou 58éme anniversaire de l'indépendance. Mais bon...
à méditer
22/10/2012
Tous cherchent le gain facile !
Réflexion
Les jeunes représentent la majorité de la population en Algérie,
ils rêvassent tous d’un avenir meilleur, doré de bonheur et de
bien-être, avec un travail facile et un toit de préférence climatisé.
Mais comment ? Ce n’est pas leur affaire ! Avenir meilleur, radieux,
avec plus de chance de travail et de droit au logement, c’est légitime
comme besoins nécessaires pour leur permettre de vivre décemment. Mais
ce n’est pas le cas. Avant, les jeunes occupaient des postes d’emploi
par passion et ils tenaient à les exercer jusqu’à la retraite. Une
attitude qui n’existe quasiment plus chez les jeunes d’aujourd’hui,
aussi les jeunes avant trouvaient une satisfaction personnelle inégalée
en travaillant dans des secteurs qu’ils aimaient, mais pour les jeunes
d’aujourd’hui, ce principe est quasi inexistant, tant qu’ils courent
derrière le gain matériel. Ces jeunes n’ont aucune notion du service
public et ne courent que derrière l’argent, c’est vraiment malheureux.
Le matérialisme a pris le dessus et la situation risque encore de
s’aggraver à l’avenir. Pis encore, même les métiers connus pour être
exercés généralement par amour comme la médecine, l’enseignement ou dans
le secteur de la justice enregistrent annuellement des exodes massifs,
des jeunes employés qui n’hésitent pas un instant à rendre leur tablier
et emprunter d’autres chemins. Alors, que dire des métiers difficiles?
Tels que l’agriculture, le commerce ou même la pêche, du fait que même
ceux qui ont déjà des emplois dans des sociétés ou administrations
publiques ou privées continuent de postuler à toute offre d’embauche,
susceptible d’être plus rentable, annoncée dans la presse ou les sites
spécialisés. Ils envoient leur cv et lettre de motivation, attendent
d’être contactés et s’absentent de leurs emplois pour aller faire des
entretiens d’embauche. Ils trouvent toujours des justifications, soit
par des certificats médicaux ou en invoquant des soucis familiaux. C’est
à dire que ces jeunes employés se considèrent toujours en situation non
permanente et le poste occupé n’est, en fait, qu’un moyen de rester
actif en attendant mieux, et ils ne ratent aucune opportunité qui
pourrait leur être bénéfique. Ces jeunes ne veulent pas comprendre que
l’argent n’est qu’un moyen pour mener une vie décente. Ils ignorent la
satisfaction d’être utile pour la société, mais ce n’est qu’à la
retraite qu’ils se rendront compte qu’ils se sont gravement trompés en
réalisant qu’ils ont raté leur vie seulement en ne pensant qu’à amasser
de l’argent.
reflexiondz Faiza.S Lundi 22 Octobre 2012
21/10/2012
Comment sont présentés les Algériens dans Google?
Société
Le site Slate Afrique
s’est amusé à rechercher les requêtes sur google qui concernaient les
Africains et le constat n’est pas positif. Beaucoup de requêtes relèvent
du cliché, voire du racisme, et pour les Algériens quelles sont les
recherches les plus fréquentes ?
La saisie semi-automatique de google en
dit long sur les images que véhiculent certaines communautés. Un petit
comparatif entre le google France et le google Algérie peut être
intéressant. Pour les Algériens il semblerait que les requêtes les plus
fréquentes sont : » les Algériens sont beaux » ou encore « les
Algériens sont des guerriers », pour le google.dz. Il semblerait que les
Algériens ne soient pas les plus modestes et reconnaissent chez eux des
qualités physiques. Pour le google France, les Algériens sont également
beaux mais surtout » les Algériens sont jaloux des Marocains ». Le
cliché n’est donc pas loin.
Lorsque l’on regarde plus loin, sur les
deux google, dans les premiers résultats, qui sont donc les mieux
référencés, la course au idées reçues continue avec comme proposition :
« pourquoi les algériens sont sales ? » ou « pourquoi les algériens
sont racistes,intolérants et agressifs ».
Et lorsque vous posez la question : « pourquoi les Algériens… » voilà ce qui apparaît :
Dans les deux google, les Algériens semblent être nerveux. Les Algériens eux-mêmes ont des clichés sur les Algériens !
Mais ce ne sont pas spécifiquement les Algériens qui sont les plus méprisés sur google. Slate Afrique a
fait le test avec les arabes et les musulmans, et là les résultats sont
édifiants : « pourquoi les arabes puent », « pourquoi les arabes
volent », « pourquoi les musulmans sont intolérants » ou encore
« pourquoi les musulmans sont-ils méchants ». En somme, une belle
ouverture d’esprit ! Mais une autre question se pose, ces internautes
trouvent-ils des réponses cohérentes à leurs interrogations sans aucune
pertinence ?
AB Algerie focus octobre 21, 2012
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