29/06/2012


La disparition tragique de notre cher président MOHAMED BOUDIAF, a mis en émoi tout un peuple laissant un grand vide et brisant l’espoir qu’avait suscité cet homme chez le peuple algérien qui passait par une conjoncture des plus difficiles.
Mais au-delà des peines et des regrets, la mort de SI TAYAB fait de lui un symbole, un repère et une mémoire collective fédératrice pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Une jeunesse pour laquelle BOUDIAF incarne l’homme sincère, honnête et intègre qui sait parler à son peuple. Les jeunes, qui sans l’avoir connu pour la plus part d’entre eux, l’évoquent avec affection et nostalgie, mais aussi, se projettent eux même et l’Algérie à traves l’image de cet homme lâchement assassiné dans le passé et devenu ce générateur de nouvelles énergies du changement dans lesquelles la jeunesse puise pour construire le présent et le future de l’Algérie.
BOUDIAF est un héro, et la jeunesse a besoin d'un héros qui lui parle. La mobilisation que suscite l’anniversaire de sa mort montre ce besoin de rattachement de la jeunesse aux grandes figures de son histoire tant usurpée.
Il est évident que l’évocation de BOUDIAF ne se résume plus à la seule nostalgie. Aujourd’hui, BOUDIAF c’est surtout cette projection dans le future que se fait la jeunesse pour l’Algérie. Son évocation par les jeunes rassure et redonne de l’espoir. la multiplication des initiatives jeunes lui rendant hommage révèle ce rôle symbolique et constructeur que joue désormais la figure de BOUDIAF chez les jeunes.
Ainsi, plus de 20ans après sa mort, BOUDIAF, de là où il est,  poursuit son engagement éternel pour la patrie. Sa mort lui fait traverser le temps pour abreuver les jeunes générations d’espoir et d’amour pour l’Algérie.
Aujourd’hui plus que jamais, Nous avons le devoir de nous incliner devant la mémoire du défunt BOUDIAF. Pour que l’oubli ne vienne pas à bout de l’espoir. Pour que la jeunesse soit rassurée et fière de son passé afin de construire son future. Pour que l’engagement et le combat de BUDIAF ne meurent jamais…
Un grand merci à tout ceux qui ont répondu à l'appel et qui se sont rendu à EL ALIA aujourd'hui pour rassurer le défunt BOUDIAF sur l'Algérie de demain...
 extrait du texte du MJIC revu par mouqawal.

22/06/2012

“L’Ansej ne rapporte rien”


Salon national de l’innovation


Par : D. LOUKIL Liberté du 11/06/2012
“Tous les prêts accordés par l'Ansej ne servent à rien, ne rapportent rien, ils sont seulement utilisés pour les services et il n’y a pas de création de savoir-faire technologique.”

Le Salon national de l’innovation, qui a ouvert récemment ses portes au Centre des conventions d’Oran (CCO), a été marqué par les propos tenus par Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur, qui assistait à l’inauguration de cette manifestation, en présence du consul de France et du wali d’Oran. Alors que ce dernier se félicitait de l’opportunité de tenir de tels salons, à même de déclencher au sein des jeunes une culture de l’innovation scientifique, absente dans la société de manière générale, le représentant du ministère estimera devant la presse que le problème venait du secteur économique “qui ne fait pas confiance à l’université, à l’innovation et n’investit pas pour valoriser les innovations amenant un développement technologique au pays”. Ce dernier expliquera comment les pouvoirs publics ont dû pallier ce vide en créant des fonds permettant à des jeunes chercheurs de concrétiser leurs projets innovants en les aidant à réaliser leur propres start-up. Sur ce, M. Aourag dira au sujet de l’orientation des financements pouvant apporter un plus technologique : “Tous les prêts accordés par l'Ansej ne servent à rien, ne rapportent rien, ils sont seulement utilisés pour les services et il n’y a pas de création de savoir-faire technologique.” Une sorte de remise en cause ou, du moins, une critique quant à la finalité des dispositifs d’aide à l’emploi, au moment où les statistiques montrent les taux élevés de faillites et d’échecs des microentreprises. Sur ce, il évoquera la création de 5 ou 6 entreprises ayant lancé des produits innovants, comme des panneaux solaires, des lasers, des détergents à moindre coût, et ce, grâce au nouveau fonds d’aide à l’innovation. Durant l’inauguration de ce salon, le wali d’Oran a proposé au directeur général de la recherche scientifique de réaliser, à Oran, le projet d’un Palais des sciences en assurant pouvoir dégager une assiette de terrain pour ce faire. Initialement, ce projet était prévu à Alger, en collaboration avec l’ambassade de France et l’université de Nice, avec cet objectif de créer un espace permettant aux jeunes une approche vivante de la science, afin de susciter des carrières scientifiques.

D. L

13/06/2012

Al Adhan à la télé : L’injustifiable bigoterie



Nous étions des millions d’algériens d’ici et d’ailleurs à avoir ressenti une grosse colère aux ultimes minutes du match entre les «Verts» et les aigles du Mali.
Pour cause, en pleine anxiété quant à la capacité des coéquipiers de Feghouli à égaliser, les téléspectateurs scotchés au petit écran de l’unique, furent surpris, par un arrêt subit de la retransmission du match. Motif ? La diffusion du sacro-saint «Adhan» (appel à la prière) ! On se croirait chez les wahhabites saoudiens…
Les algériens férus de leur équipe nationale et qui avaient les yeux totalement rivés sur «l’unique», n’en revenaient pas. Il fallait être d’une bigoterie maladive pour infliger une telle sanction «morale» aux supporters des Verts et plus généralement à tous les compatriotes d’ici et de l’étranger.
Même du temps du FIS arrogant et triomphant la télé n’était pas sommée de retransmettre al Adhan et interrompre le programme quel qu’il soit ! C’est, de fait, une pratique aussi démagogique qu’archaïque qui s’apparente à une police des mœurs chargée de rappeler (en live) aux algériens qu’ils doivent aller s’acquitter de leurs devoirs de piété.
Adhan algérois pour une prière décalée à Oran et Annaba
Rien, absolument rien ne justifie cette intrusion cathodique d’une séquence dont on aurait pu se passer par simple bon sens. Il ne s’agit pas ici d’être pour ou contre la religion ni à l’appel de la prière.
La logique aurait voulu que l’appel se fasse par un simple message sur une fenêtre du petit écran sans même «gêner» le programme en cours de diffusion. Il est quasiment certain que le Adhan de dimanche qui a privé les algériens de vivre les dernières minutes du match a été mal perçu ; y compris par ceux nombreux, qui ont répondu à l’appel télévisé du muezzin.
C’est tout simplement de l’irrespect pour les algériens qui n’ont, soit dit en passant, pas de leçon de religiosité à recevoir de ceux qui ont imposé ce Adhan télévisé à l’heure du numérique. Il y a même des téléphones mobiles «équipés» de cette application (diffusion du Adhan) et montrent la direction de la Mecque !
Aussi, les algériens attendent-ils que l’unique diffuse son Adhan pour savoir que l’heure de la prière a sonné ? Pas sûr dans un pays où l’on trouve dans chaque quartier et dans chaque village une mosquée au moins qui diffuse le Adhan à pleins décibels via de puissants hauts parleurs.
Le propos ici n’est pas tant de plaider la cause d’un match de football «bigotement» écourté, mais de pointer la persistance d’une pratique religieusement non justifiée et techniquement superflue.
Adhan, un dogme politicien ?
Elle est non justifiée parce que 18.400 grandes mosquées et plus de 50.000 salles de prières font ce travail de proximité. De plus, le Adhan est également diffusé dans les 48 radios locales et les cinq stations nationales ! Passons sur le fait que tous les priants dignes de ce nom connaissent tout de même les heures de leurs prières…
Cette imposition est aussi mal perçue par les algériens de l’Est, de l’Ouest et du Sud qui doivent écouter l’appel à la prière d’Alger et attendre 30 minutes dans certaines villes du Sud-Ouest, avant d’aller y répondre dans une mosquée !
Les horaires de prières varient en effet entre une ville et une autre. Et l’écart approche les 30 minutes entre la capitale par exemple et les wilayas du Sud comme Bechar et Tamanrasset. Pourquoi obliger nos compatriotes du Sud, de l’Ouest et de l’Est à se mettre à l’heure d’un… «faux» appel à la prière ?
Pas de Adhan lors de la soirée électorale…
Cela frise assurément le ridicule. Çà l’est encore plus pour nos compatriotes de l’étranger qui doivent malgré eux se mettre à l’heure du bled ! C’est dire qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette histoire de Adhan.
Et là où le bât blesse est que cette pratique quasi dogmatique chez nous, est parfois bafouée. Tout le monde se souvient que le jour des élections législatives, on s’est curieusement contenté d’un petit message annonçant le Adhan au JT de 20h00, au moment où l’animateur annonçait les résultats !
Comme quoi quand il est question de faire de la politique, on ne s’encombre pas de scrupules pour «éteindre» la voix cathodique du muezzin officiel. Il est à espérer que nos responsables entendent cet appel à la raison. Amen.
Par Hakim Merabet | algerie1.com| 12/06/2012 |