25/10/2011

LE TESTAMENT DU COLONEL MOUAMMAR KADHAFI



LE TESTAMENT DU COLONEL MOUAMMAR KADHAFI, GUIDE DE LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE DEMOCRATIQUE ET SOCIALISTE 
Cela fait deux mois que la Libye subit l’agression de quelques pays occidentaux revanchards qui veulent se débarrasser du colonel Kadhafi et faire main basse sur les fonds souverains de la Libye estimés aujourd’hui à près de 175 milliards de dollars.
Mesurant la taille, l’état d’esprit et la férocité des agresseurs, le guide de la Jamahiriya arabe libyenne démocratique et socialiste sait que tout peut arriver y compris pour lui-même le sacrifice suprême. C’est pourquoi, dans une lettre émouvante, il a décidé de saisir ses frères africains pour donner sa version des faits devant le tribunal de l’opinion, avant de continuer le combat jusqu’au dernier souffle comme il le dit lui-même.
Demain, lorsqu’il sera exécuté ou capturé et humilié comme le président Laurent Gbagbo, ces mots seront déjà là pour interpeller notre conscience d’Africain sur ce que nous voulons pour notre continent.

Traduit de l’arabe en anglais par le professeur Sam Hamod.
Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux…
Depuis 40 ans, à moins que ce ne soit plus, je ne me souviens pas, j’ai fait
tout mon possible pour donner aux gens des maisons, des hôpitaux, des
écoles, et, quand ils avaient faim, je leur ai donné à manger. À Benghazi,
j’ai même transformé le désert en terres arables, j’ai tenu tête aux
attaques de ce cow-boy, Reagan, quand il a tué ma fille adoptive orpheline.
Essayant de me tuer, il a tué à la place cette pauvre enfant innocente.
Ensuite, j’ai épaulé mes frères et sœurs d’Afrique avec de l’argent pour
l’Union africaine.
J’ai fait tout mon possible pour aider les gens à comprendre le vrai concept
de démocratie, qui consiste en des comités populaires dirigeant leur pays.
Mais ce n’était jamais assez, comme me l’ont dit certains. Même ceux qui
possédaient une maison de 10 chambres, des costumes et du mobilier neufs,
n’étaient jamais satisfaits. Ils étaient si égoïstes qu’ils en voulaient
toujours plus. Ils ont dit aux Zuniens et aux autres visiteurs qu’ils
avaient besoin de « liberté » de « démocratie » et n’ont jamais réalisé
qu’il s’agit d’un système de panier de crabes, où le plus gros bouffe les
autres. Ils étaient seulement ensorcelés par ces mots, sans réaliser jamais
qu’en Zunie, il n’y a pas de médicaments gratuits, ni d’hôpitaux gratuits,
ni de logement gratuit, ni d’enseignement gratuit, ni non plus de nourriture
gratuite, sauf quand les gens sont obligés de mendier ou de faire longtemps
la queue pour avoir de la soupe.
Non, peu importe ce que j’ai réalisé ! Pour certains ce n’était jamais
assez. Mais les autres savaient que j’étais le fils de Gamal Abdel Nasser,
le seul vrai leader musulman arabe que nous avons eu depuis Salah-al-Din.
Nasser était sur ses traces quand il a exigé le canal de Suez pour son
peuple, tout comme j’ai réclamé la Libye pour mon peuple. J’ai essayé de
l’imiter pour garder mon peuple libre de la domination coloniale, des
voleurs qui nous détroussent.
Maintenant, je suis attaqué par la plus grande force de l’histoire
militaire. Obama, mon petit-fils africain, veut me tuer, priver notre pays
de liberté, nous priver de la gratuité de nos biens : logements, médecine,
éducation, nourriture, et remplacer tout ça par la grivèlerie à la zunienne
appelée « capitalisme. » Or, nous tous, dans le tiers monde, savons ce que
cela veut dire. Cela signifie que les multinationales dirigeront le pays,
dirigeront le monde, et le peuple souffrira. Voilà pourquoi il n’y a pas
d’autre solution pour moi, je dois prendre mes dispositions. Et si Allah le
veut, je mourrai en suivant Sa Voie, la voie qui a rendu notre pays riche en
terres arables, avec de quoi manger et la santé, et nous a même permis
d’aider nos frères et sœurs africains et arabes en les faisant travailler
ici avec nous, dans le Jamahiriya libyen.
Je ne désire pas mourir, mais si cela devait advenir, pour sauver cette
terre, mon peuple, tous ces milliers de gens qui sont tous mes enfants,
alors qu’il en soit ainsi.
Que ce testament soit ma voix dans le monde. J’ai tenu tête à l’agression
des croisés de l’OTAN, résisté à la cruauté, contrecarré la trahison ; je me
suis élevé contre l’Occident et ses ambitions colonialistes, et, avec mes
frères africains, mes vrais frères arabes et musulmans, je suis dressé comme
un phare de lumière. Quand d’autres construisaient des châteaux, je vivais
dans une maison modeste et dans
une tente. Je n’ai jamais oublié ma jeunesse à Syrte, je n’ai pas
stupidement dépensé notre trésor national, et comme Salah-al-Din, notre
grand leader musulman qui sauva Jérusalem pour l’Islam, je n’ai guère pris
pour moi-même…
En Occident, sachant pourtant la vérité, certains me qualifient de «fou» de
«bizarre», ils continuent de mentir, ils savent que notre pays est
indépendant et libre, et non pas sous emprise coloniale, que ma vision, ma
conduite, est et a été sincère et pour
mon peuple, et que je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour garder
notre liberté. Puisse Allah Tout-Puissant nous aider à rester fidèles et
libres.
oct 23 2011

19/10/2011

Jeannette Bougrab veut transposer le système Ansej en France


Le dispositif Ansej bientôt copié par la France ? Selon nos informations, Jeannette Bougrab, secrétaire d’État française à la Jeunesse, vient de transmettre une note à son gouvernement sur l’intérêt d’instaurer en France un système similaire qui permettrait de financer des projets de micro‑entreprises lancées par des jeunes avec l’aide de l’État.
Lors de sa visite à Alger, Mme Bougrab a été particulièrement séduite par le dispositif algérien qui lui a été présenté. Elle souhaite le copier en France où les jeunes, notamment dans les quartiers touchés par le chômage, trouvent de nombreuses difficultés dans l’accès à des prêts bancaires pour lancer leurs projets. A Alger, Mme Bougrab a également découvert que le budget consacré par le gouvernement aux jeunes est 3 à 4 fois supérieur à celui de la France. Une nouvelle rencontre est d'ailleurs prévue entre hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des sports, et la secrétaire d'État en janvier prochain à Alger pour aborder cette question plus en détail.

Jeannette Bougrab souhaite proposer un dispositif similaire à l’Ansej algérien, avec quelques améliorations. En Algérie, le dispositif est en effet excessivement centralisé. Par exemple, les maires ne sont pas associés aux choix des projets financés dans le cadre de ce dispositif. Résultat, dans de nombreuses communes, l’Ansej a accordé plusieurs crédits à des projets similaires alors que les besoins en matière d’investissement sont variés. Du coup, les taux d’échecs sont élevés.

Plus globalement, les dispositifs Ansej sont mis en place sans stratégie réelle. En janvier dernier, le gouvernement avait décidé de relancer le projet pour répondre à une urgence : calmer la contestation sociale. Du coup, la majorité des projets concernent les transports (achats de minibus et de fourgons) ou des métiers comme la menuiserie ou la boulangerie. Avec une meilleure régulation et un suivi des projets, le dispositif aurait un impact plus positif à la fois sur les jeunes chômeurs et pour l’économie nationale.
tsa-algerie 18/10/2011