05/05/2011

Investissement dans les zones déshéritées à EL-TARF

ALBAV, une bouffée d’oxygène pour la population de Chbaïta-Mokhtar

 
La situation économique de la commune de Chbaïta-Mokhtar, dans la wilaya d’El-Tarf, une localité rurale des plus démunies, s’améliore avec l'installation de différentes entreprises spécialisées dans les productions de l'agroalimentaire, de la transformation ou encore celles ayant trait au développement du secteur parapharmaceutique. Seul à même de générer des postes de travail et d’absorber un chômage pesant, l’investissement direct économique dans cette commune démunie a été encore renforcé par l’installation d’ALBAV du groupe Castel, spécialisé dans les boissons.

Ainsi, elles sont pas moins de 341 personnes à avoir décroché un emploi stable. Elles activent dans deux équipes dans les différents services de l'usine implantée à quelques kilomètres de la petite ville de Chbaïta. Mieux encore, la gestion de cette entreprise a été confiée à une équipe jeune et dynamique qui veille à son bon fonctionnement et à sa rentabilité en introduisant les techniques modernes de management et en procédant périodiquement au renouvellement des installations pour un rendement meilleur et de qualité. Le système Cleaning in Place (CIP), basé sur l'automatisation des installations, a réduit sensiblement le nombre d'accidents de travail ainsi que celui de jours d'arrêt de travail. Ainsi, en 2009, il a été enregistré 5 accidents avec 107 jours d'arrêt de travail, contre 6 en 2010 avec seulement 38 jours d'arrêt et pour le premier trimestre 2011, trois accidents mineurs avec 19 jours d'arrêt. “Cette réduction du nombre d'accidents est le fruit des investissements consentis par la direction pour renforcer la sécurité des travailleurs et des installations, la formation sur site des travailleurs par des spécialistes et l'automatisation sont le fer de lance de la politique de l'entreprise en matière de sécurité”, nous a déclaré le responsable de l'hygiène, de la sécurité et de l'environnement.

Concernant la qualité du produit, on nous dit que le processus de fabrication exécuté par des équipements homologués ne peut en aucun cas dépasser les normes admises, le tout étant contrôlé par ordinateur à toutes les étapes de fabrication, avec, à la fin, des tests en laboratoire au sein de l'usine. Pour plus de sécurité, des échantillons sont envoyés à un autre laboratoire à Louvain en Belgique pour y être analysé avant la mise en vente du produit sur le marché.

Dernièrement, la commission ministérielle qui avait été dépêchée pour contrôle sur site par le ministère de l’Environnement, pour s'assurer du respect des normes en matière de protection de l'environnement, a jugé très satisfaisantes les mesures prises par l'entreprise. Sur un autre plan et en dehors des emplois directs, ALBAV fait aussi travailler indirectement 3 autres entreprises, l'une d'elles assure la sécurité du site 24 heures sur 24 avec 50 personnes employées à plein temps, une autre spécialisée dans le transport fait travailler 10 salariés et la dernière chargée de l'entretien emploie 6 personnes.

ALBAV qui est à jour avec les services du fisc est considérée comme étant l'un des plus gros contribuables de la wilaya d'El-Tarf.
Liberté du 05/05/2011

Le directeur général de l’Ansej nommé à..... l’Anem

Il a été installé lundi dernier

 
Après avoir dirigé l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej), dont il a été auparavant secrétaire général, Mohamed Tahar Chaâlal a été nommé à la tête de l’Agence nationale de l’emploi (Anem). Ce jeune cadre, qui s’est fait remarquer lors de son passage au sein de l’Ansej, où il avait apporté un savoir-faire indéniable, se voit aujourd’hui propulsé à la tête de l’importante Anem.

Il a été installé à son poste, selon nos sources, lundi dernier.
liberté du 05/05/2011

Les jeunes pour suppléer les communes

Oran

La rencontre débat sur le thème de la création d’entreprises en gestion urbaine, organisée par Belux, a suscité un débat riche et instructif où les intervenants de divers horizons ont exprimé leurs avis et expériences. Avec la nouvelle politique économique de l’État qui encourage la création d’entreprises, surtout les petites entreprises économiques, le moment est favorable pour des projets fiables, créateurs d’emplois et de richesses. Tous les participants ont mis l’accent sur la nécessité d’orienter les jeunes, de les conseiller et surtout de les former. En effet, la formation a été la clé de tout le débat. “Même les éboueurs et les balayeurs ont besoin de formation”, déclare le Dr Briksi, un élu très proche du mouvement associatif. Cependant, certains ont suggéré la délégation de certaines tâches des communes aux jeunes créateurs d’entreprises pour remplir leur plan de charges, tels la collecte des ordures ménagères, l’hygiène, l’entretien des espaces verts, la gestion des parkings de voitures, l’éclairage public… d’une pierre, deux coups. D’un côté, créer de l’emploi et, d’un autre, prendre en charge les besoins de la ville, car il s’agit d’imaginer l’avenir pour mieux vivre la ville. Plusieurs orateurs ont rappelé les défis futurs, car 70% de la population vit dans les villes. “Il faut fixer les ruraux en créant les solutions aux causes qui les poussent à s’installer en ville”, précise une participante. Quant aux architectes présents, leur déception est grande. “La ville d’Oran est devenue moche avec des conceptions urbanistiques pas assez réfléchies. Aucune création avec l’environnement. L’extension de l’est de la ville d’Oran est considérée comme un crime urbanistique”, se désole une architecte. Aux jeunes talents de s’investir dans ce créneau pour une ville agréable à vivre. Les idées ont fusé de partout pour la création de l’emploi au service de la ville. Toutefois, il faut rappeler l’effort colossal des pouvoirs publics dans la réalisation de logements, toutefois mal conçus. “L’Algérie à construit en 50 ans ce que le colonialisme a construit en 150 ans”, affirme un gestionnaire. “Si, financièrement, la conjoncture est favorable, la formation reste un vœux pieux”, conclut le modérateur du débat, un cadre de Belux. À noter la présence de trois P/APC, deux de la wilaya de Mascara et un de la commune de Sidi Benyebka de la wilaya d’Oran.
liberté du 05/05/2011