Ces photos ne sont pas des montages , il s'agit de la couverture du magazine"L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTRÉE " du 23 Février 1924 , retrouvé à la Bibliothèque Nationale de Paris sous la Ref. A19-N147 du 23/02/1924 ou sur Gallica.bnf.fr. Ce personnage a travail...lé dans la région d'Oran et faisait de fréquents voyages au Maroc, notamment à Oujda dans les années 1930. Il y a une ressemblance frappante avec quelqu'un de très familier aux Algériens. Un morphoantropologue à étudie les photos des 2 individus et a conclu à une ressemblance morphologique parfaite entre les deux; soutenant qu'il y avais de fortes probabilités et même une certitude que les deux individus ( le personnage en photo et celui que tous les Algériens connaissent) soient PARENTS avec une filiation PÈRE et FILS. A vous de voir !!!
14/04/2011
12/04/2011
chekhchoukha, zviti et doubara au menu des dossiers ANSEJ et CNAC
M'sila: Cela pourrait être aussi une bonne leçon d'entrepreneuriat
Traditionnels et pourtant une bonne opportunité pour investir, les mets que l’on ne pouvait savourer que chez soi sont, en effet, devenus les menus favoris des restaurateurs de M’sila, qui semblent avoir découvert, en eux, le bon filon pour faire marcher leur commerce.
Ils sont, ces derniers temps de plus en plus nombreux à proposer des menus où s’entrecroisent la célèbre «chekhchoukha», le «zviti» ou «slata mehras», la «louha», la «kemmounia», la «doubara» et d’autres plats populaires qui, dans un passé encore récent, ne pouvaient être dégustés qu’à la maison.
Ces plats du terroir sont même en passe de détrôner toutes les autres préparations culinaires, selon bon nombre de restaurateurs qui affirment qu’ils font recette, grâce à leur «trouvaille», autant auprès des clients locaux que chez les voyageurs de passage dans les restaurants de M’sila, de Bou Saâda, de Sidi Aïssa et d’autres villes de la wilaya. La «chekhchoukha», plus que les autres plats, semble avoir le vent en poupe.
Ils sont, ces derniers temps de plus en plus nombreux à proposer des menus où s’entrecroisent la célèbre «chekhchoukha», le «zviti» ou «slata mehras», la «louha», la «kemmounia», la «doubara» et d’autres plats populaires qui, dans un passé encore récent, ne pouvaient être dégustés qu’à la maison.
Ces plats du terroir sont même en passe de détrôner toutes les autres préparations culinaires, selon bon nombre de restaurateurs qui affirment qu’ils font recette, grâce à leur «trouvaille», autant auprès des clients locaux que chez les voyageurs de passage dans les restaurants de M’sila, de Bou Saâda, de Sidi Aïssa et d’autres villes de la wilaya. La «chekhchoukha», plus que les autres plats, semble avoir le vent en poupe.
Un restaurateur, qui en a fait sa spécialité, met un point d’honneur à faire en sorte que la qualité du mets servi par son établissement soit au top et n’a rien à envier aux plats servis lors des fêtes et des grandes occasions familiales. L’engouement pour la «chekhchoukha», très demandée notamment à l’heure du déjeuner, est constaté chez toutes les couches sociales, pauvres ou riches, cadres, entrepreneurs ou simples travailleurs qui n’hésitent pas à en commander une assiette malgré son prix relativement élevé (150 dinars en moyenne).
La «chekhchoukha» est généralement accompagnée par un autre plat traditionnel, la «slata mehras», appelée «zviti» à Bou Saâda, une préparation piquante à faire transpirer plus d’un. Et afin de lui donner un cachet encore plus rustique, ce «mets de feu», idéal et très prisé comme accompagnement est présenté sur une table spéciale percée d’un trou en son milieu, destinée à accueillir le pilon en bois (mehras) où il a été préparé.
La «chekhchoukha» est généralement accompagnée par un autre plat traditionnel, la «slata mehras», appelée «zviti» à Bou Saâda, une préparation piquante à faire transpirer plus d’un. Et afin de lui donner un cachet encore plus rustique, ce «mets de feu», idéal et très prisé comme accompagnement est présenté sur une table spéciale percée d’un trou en son milieu, destinée à accueillir le pilon en bois (mehras) où il a été préparé.
La salade piquante est puisée directement du pilon par les commensaux qui la savourent en s’essuyant le front et, parfois, en ahanant, le gosier étant mis à rude épreuve par le piquant de ce plat que certains restaurateurs essaient néanmoins d’adoucir en réduisant la dose de piment par rapport à la tomate ou en y ajoutant de l’huile d’olive ou du beurre naturel.
Malgré tout, les M’silis aiment bien le goût si particulier de leur «slata mehras», préparée à base de galette pilée, de piment vert et de tomate, le tout saupoudré de cumin.Ils la prennent à tous les repas de la journée et la considèrent comme un remède radical contre les rhumes et les coups de froid.
Malgré tout, les M’silis aiment bien le goût si particulier de leur «slata mehras», préparée à base de galette pilée, de piment vert et de tomate, le tout saupoudré de cumin.Ils la prennent à tous les repas de la journée et la considèrent comme un remède radical contre les rhumes et les coups de froid.
11/04/2011
Le dispositif Ansej menacé
A en croire de nombreux observateurs, il pèse une sérieuse menace sur le dispositif d’aide à la création de l’emplois par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).
En effet, estime-t-on, le dégel sur toutes les activités, décidé dernièrement par les pouvoirs publics afin de contenir la colère des citoyens, risque d’avoir des conséquences désastreuses sur l’agence. Car les jeunes qui sollicitent l’aide de l’Ansej optent quasiment tous pour une seule activité : le transport.Sur près de 4 000 dossiers déposés dernièrement à l’antenne de Boumerdès, plus de 3500 postulent au financement de cette activité, déjà très saturée, déplore-t-on. «Tout le monde voudrait bénéficier d’un camion ou d’un bus sans aucune étude préalable du marché de l’emploi. Je suis moi-même dans le secteur du transport des voyageurs, et je vous jure que c’est la galère. Le citoyen croit maintenant qu’il faut à tout prix prendre sa part du gâteau. Ceci est le résultat d’une volonté de corrompre toutes les consciences», dira un transporteur de Boumerdès.
Cette tendance renseigne sur la déviation du dispositif Ansej de sa vocation initiale qu’est la création d’une plus-value économique et de postes d’emploi. «Les pouvoirs publics gèrent cette structure d’une manière politicienne. Ils distribuent l’argent du contribuable pour acheter la paix sociale, mais ceci représente une bombe à retardement», pense un responsable à la wilaya de Boumerdès. «Un bus coûte 6 millions de dinars au minimum, et l’activité ne crée que 2 postes d’emploi au maximum. Or, avec une somme pareille, il est possible de monter d’autres projets plus prometteurs et plus utiles», ajoute notre interlocuteur qui constate avec amertume : « Le malheur, c’est que tout le monde est attiré par le gain facile et le luxe».
Dans une wilaya à vocation agricole, rares sont les jeunes qui présentent des projets dans le domaine, encore moins dans la petite et moyenne industrie.Certains citoyens estiment qu’au lieu de distribuer comme cela l’argent du trésor, le gouvernement aurait dû penser à la création de cabinets d’accompagnement pour les jeunes investisseurs. «Cela existe dans d’autres pays ; il y a des gens dont c’est la mission de penser et de proposer des projets. Il suffit de les payer. Chez nous, nous continuons à travailler d’une manière archaïque», nous dit Saïd, un financier dans une entreprise à Boumerdès. Depuis le «dégel» sur toutes les activités, il y a deux mois, on enregistre un rush sans précédent à l’antenne de ANSEJ de Boumerdès.
Le flux et la tension sont tels qu’on a ressenti la nécessité de mobiliser la police sur place pour surveiller les lieux et protéger les employés d’éventuels dérapages. A plusieurs reprises des disputes éclatent dans l’enceinte même de l’établissement.
Yacine Omar http://benchaida.unblog.fr
Inscription à :
Articles (Atom)